Rugby: Kolisi balaie la polémique sur sa nomination comme capitaine des Springboks

Rugby: Kolisi balaie la polémique sur sa nomination comme capitaine des Springboks
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le premier capitaine noir des Springboks pour un test-match, Siyamthanda "Siya" Kolisi, a refusé mercredi de commenter la polémique déclenchée par sa nomination, insistant sur sa volonté d'"assurer sur le terrain" avec ses nouvelles responsabilités. Depuis sa nomination lundi, les commentaires se bousculent en Afrique du Sud sur les réseaux sociaux et dans le milieu du rugby pour dénoncer une décision politique. "Je ne peux pas me focaliser sur ce que disent les gens. Je peux seulement me concentrer sur les gens qui m'importent et me soutiennent", a déclaré Siya Kolisi lors d'une conférence de presse à Johannesburg. "Je peux simplement contrôler ce que je fais sur le terrain, a-t-il souligné. L'entraîneur +Rassie+ (Johan Erasmus) n'est pas un homme politique et moi non plus." "+Rassie+ a montré à quel point il me fait confiance, je vais tout donner et tout faire pour assurer", a encore dit le troisième ligne, également capitaine de l'équipe des Stormers (Afrique du Sud) en Super Rugby. Siya Kolisi sera le premier noir à enfiler porter le brassard de capitaine des Springboks pour les trois tests-matchs contre l'Angleterre en juin. Sa nomination est très symbolique pour le rugby sud-africain, qui peine à se débarrasser de son image de "sport de blancs". Pendant le régime de l'apartheid, qui a officiellement pris fin en 1994, la majorité noire, qui représente 92% de la population sud-africaine, était interdite de représenter le pays en rugby. Depuis l'avènement de la démocratie, les progrès pour intégrer les noirs dans les Springboks restent toutefois extrêmement lents, et la composition de l'équipe, l'une des meilleures au monde, un sujet très sensible. La minorité blanche (8%) continue ainsi à dominer largement les équipes nationales et provinciales de rugby. Pour accélérer la "transformation" raciale, la fédération de rugby et le gouvernement ont convenu que la moitié de l'équipe du Mondial de 2019 au Japon serait noire. Les Springboks joueront contre l'Angleterre à Johannesburg (9 juin), à Bloemfontein (le 16 juin) et au Cap (23 juin).

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Grand Chelem de Judo de Tbilissi : un podium dominé par des légendes du judo

Grand Chelem de Judo de Tbilissi : un podium dominé par la Géorgie

La Géorgie remporte l'or lors de la première journée du Grand Chelem de Judo à Tbilissi