Finale Top 14: Castres, à fond la forme !

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Par AFP
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Castres, finaliste surprise du Top 14 samedi (21h00) face à Montpellier, réalise dans sa fin de saison en boulet de canon un autre exploit: celui de faire très peu tourner un effectif presque épargné par les blessures. Toujours à fond et rarement blessés: comment font-ils? "On ne fait pas de magie, on ne prédit pas l'avenir mais on peut se prémunir contre certains risques", répond le préparateur physique Vincent Giacobbi, arrivé à l'été 2016 en provenance des Saracens, avec qui il a remporté deux titres nationaux (2011 2015) et une coupe d’Europe (2016). Spécialisé dans la prise de force et la musculation, Giacobbi est l'un des quatre préparateurs physiques du staff, avec Mourad Abed, Julien Rebeyrol-Brimeur et Grégory Marquet. Un contingent conséquent pour le 11e budget du Top 14. "L'idée, c'est de rendre les joueurs performants sans les blesser", explique Marquet, arrivé en 2016 aussi en provenance du voisin toulousain et spécialiste du domaine énergétique et de l'échauffement. Pour expliquer ce nombre très faible de blessures graves (Pierre Bérard et Geoffrey Palis blessés au genou, Thibault Lassalle à la malléole), les deux hommes préfèrent parler d'une "mise en commun des compétences de chacun". Ribeyrol-Brimeur chargé des GPS, Abed de la réathlétisation, complètent un "secteur de la performance" dont les succès castrais font la réussite. - Urios "réceptif" - "Je souhaitais un staff d'expérience qui avait évolué dans de grandes structures et qui connaît la pression des phases finales", avait notamment justifié le manager Christophe Urios quand le quatuor l'avait rejoint un an après son arrivée dans le Tarn en 2015. Tous sont d'ailleurs sous contrat jusqu'en 2019. "Ce n'est pas un hasard si on a si peu de casse, il y a par exemple très peu de déchirures", affirme Giacobbi, lequel reconnaît que ce ne fut pas forcément facile "au début d'intégrer ces méthodes anglo-saxonnes basées sur le travail nerveux: la force, la puissance, la vitesse tout en permettant le développement des capacités cardiaques". "Christophe est très réceptif, on communique quotidiennement, notamment concernant l'intensité ou la durée des entraînements", apprécie Giacobbi. Et plus encore pendant le money-time que sont les phases finales où l'objectif est "surtout de faire attention à la qualité des échauffements pour que le staff ait les joueurs dans les meilleures conditions", conclut Marquet. Pas peu fier que "face à Toulouse ou au Racing, tous les mecs aient répondu présent physiquement".

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