Top 14: Babillot, puissance Castres en finale

Top 14: Babillot, puissance Castres en finale
Par AFP
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Il est à la fois l'un des coeurs, poumons et symboles du champion de France 2018: troisième ligne infatigable, hargneux et talentueux, Mathieu Babillot a pris cette saison une nouvelle dimension avec Castres, récompensée par un statut de vice-capitaine et, au niveau international, par une première sélection. Les quelques 24 heures d'avion pour rejoindre, à partir de lundi, le XV de France en tournée Nouvelle-Zélande, devraient lui paraître beaucoup moins longues avec, dans la tête, le souvenir tout frais de ce premier Bouclier de Brennus, conquis samedi au Stade de France face à Montpellier (29-13). Même si les jambes seront forcément encore lourdes, vu la nouvelle partie titanesque livrée en défense face aux gros bras héraultais, qui ne sont parvenus à trouver qu'une seule fois la faille, et encore, après cinq bonnes minutes de siège (55e). Une prestation dans la lignée de celles fournies cette saison par "Babs", enfant du CO et de la sous-préfecture du Tarn, où il est arrivé tout jeune avec ses parents en provenance de Chartres. "Il était déjà l'an passé dans une dynamique extrêmement bonne. Là, il a passé un cap" faisait remarquer vendredi le directeur sportif Christophe Urios. Etre promu vice-capitaine du club, à 24 ans, l'a "fait grandir plus vite, mûrir, sur (son) jeu, (sa) façon de communiquer avec les autres", expliquait-il ainsi la veille de la finale à l'AFP. Le rôle lui va comme un gant, comme celui de capitaine endossé en barrages (victoire 23-11 à Toulouse) et en demi-finale (19-14 contre le Racing 92) à Lyon, puisque Rodrigo Capo Ortega était remplaçant -- l'Uruguayen a retrouvé sa charge samedi. Au Parc OL, on l'a vu, lorsque les Franciliens faisaient le siège de l'en-but tarnais en fin de match, haranguer et galvaniser ses partenaires, et calmer son sanguin demi de mêlée Rory Kockott dans le collimateur de l'arbitre. Urios, évidemment, ne doutait pas qu'il ferait la maille. Pour lui, Babillot "représente ce que j'aime dans le rugby: quelqu'un qui se remet en cause, qui a envie de travailler, de fiable, de fidèle". "Car ce n'est pas neutre de t'engager quatre ans au Castres Olympique quand tu es en équipe de France. Cela montre bien l'état d'esprit du garçon", ajoutait le directeur sportif tarnais. - 'Ca m'a rassuré' - Le troisième ligne a en effet prolongé son bail avec son club formateur seulement quelques jours après avoir été convoqué pour la première fois au sein du XV de France, mi-février, après l'exclusion des huit "fêtards" d'Edimbourg -- il honorera sa première cape un mois plus tard face au pays de Galles. Si la découverte du niveau international, déjà aperçu en novembre avec les Barbarians français contre les Maori All Blacks, ne lui a pas fait tourner la tête, elle lui a surtout montré le chemin à suivre et a décuplé sa motivation: "Cela m'a donné envie de croquer encore plus." "Avant, l'équipe de France, je la voyais un peu de loin. Même si quand on est joueur de haut niveau, elle est dans un coin de la tête car ça fait rêver, pour ma part en tout cas. Y être allé m'a rassuré sur certains points. On se dit: +je devrais plus bosser sur ça (tel secteur)+." Urios confirme: "Il a su montrer qu'il était là. Je ne sais pas si ça a été un +booster+, mais ça lui a ouvert les yeux sur ce qu'est le très très haut niveau: +J'ai envie d'y revenir, il faut que je travaille plus, que je sois plus concentré etcétéra+." Il y reviendra donc dès la semaine prochaine, des étoiles plein les yeux.

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