JO-2024: bassins d'eau démontables et centre aquatique moins cher à l'étude

JO-2024: bassins d'eau démontables et centre aquatique moins cher à l'étude
Par AFP
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Un centre aquatique pérenne mais moins cher, des bassins démontables pouvant avoir une seconde vie en Seine-Saint-Denis après les JO de Paris-2024: un nouveau scenario est privilégié pour le site olympique de Saint-Denis, chantier phare de ces Jeux, ont indiqué jeudi des sources proches du dossier à l'AFP. Selon cette hypothèse "bien avancée", le centre aquatique olympique (CAO), dont les risques de surcoûts ont été pointés, accueillerait désormais le plongeon et le tournoi de water-polo, lequel était initialement prévu sur le site de Marville, à La Courneuve en Seine-Saint-Denis. Ce site serait maintenu pour les entraînements des athlètes et pourrait aussi devenir une fan zone. En revanche, comme l'a révélé mardi le Parisien, les compétitions de natation, qui devaient se dérouler dans le CAO, auraient finalement lieu juste à côté, sur une piscine olympique provisoire entourée de tribunes démontables (15.000 à 17.000 personnes). Autre nouveauté, indiquent les sources à l'AFP, deux piscines démontables seraient aussi installés pour l'entraînement et l'échauffement des athlètes. Tous ces équipements provisoires "ont vocation à être réimplantés ailleurs en Seine-Saint-Denis", dans un département qui manque de lignes d'eau pour l'apprentissage de la natation, explique l'une des sources. Ce scenario rendrait le chantier du CAO moins lourd et ferait baisser sa facture, la ramenant à 80-90 millions d'euros, à la charge du budget d'investissement des Jeux, financé en partie par l'argent public, explique l'un des acteurs. Les équipements provisoires seraient à la charge, eux, du Comité d'organisation des jeux (Cojo), financé par les fonds privés (sponsors, CIO, billetterie). Le coût du CAO avait été estimé à 130 millions d'euros en phase de candidature, mais un rapport d'experts remis au gouvernement avait alerté sur de possibles surcoûts faisant doubler la facture. Dans le scenario à l'étude, le CAO garderait après les JO un bassin de 50 mètres et celui utilisé pour le plongeon (25 m). Au-delà de la pratique en loisir et des scolaires, la Fédération française de natation (FFN) espère en faire un centre d'entraînement, pour la natation et le plongeon de haut niveau. Les discussions doivent se poursuivre entre le Cojo, la Solideo, chargée des grands chantiers des JO, l'Etat et les élus de Seine-Saint-Denis, avant des réunions des bureaux du Cojo et de la Solideo prévues à ce stade le 14 juin, pour valider le tout. Le CIO sera à Paris les 18 et 19 juin pour faire le point sur l'avancement du projet.

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