Mondial-2018: pour l'antidopage, la Fifa se passera des Russes

Mondial-2018: pour l'antidopage, la Fifa se passera des Russes
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La Fifa garantit qu'aucun Russe ne sera impliqué dans le programme antidopage lors de la Coupe du monde, conséquence du scandale de dopage institutionnel qui a frappé le pays depuis 2015. "Aucun Russe ne sera impliqué dans le programme antidopage et toutes les analyses d'échantillons se feront dans des laboratoires accrédités par l'AMA hors de Russie", a assuré plusieurs fois l'instance mondiale du football ces derniers mois. "La Fifa a pris toutes les mesures nécessaires pour que la gestion et l'acheminement des échantillons soient absolument sécurisés. Pour des raisons évidentes de sécurité nous ne pouvons pas donner de détails à ce sujet", précise à l'AFP un porte-parole. Il faut faire assaut de prudence. Il y a quatre ans, les Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi ont été le théâtre de la plus vaste manipulation de l'histoire du sport, avec des échantillons d'urine truqués au sein même du laboratoire antidopage. Un affront pour le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA). Un an après, le scandale a éclaté et a touché tous les sports en Russie. La Fifa a annoncé le 22 mai qu'elle n'avait pu établir de cas de dopage sur les joueurs russes disputant la Coupe du monde, malgré une enquête spécifique. En novembre 2015, l'agence nationale antidopage russe, Rusada, a été déclarée non conforme au code mondial antidopage, l'équivalent d'une suspension dans le jargon de l'AMA. Depuis, Rusada, qui a renouvelé ses équipes et son mode de gouvernance, a été autorisée à reprendre les contrôles, sous supervision internationale. Mais elle n'a pas réintégré le rang des agences conformes. - Maradona - Interrogée par l'AFP, la Fifa explique que "tous les joueurs participants sont soumis à des contrôles inopinés en amont de la compétition et des contrôles systématiques sont également organisés durant la compétition". Des contrôles sanguins et urinaires "systématiques - l'ensemble des joueurs sera contrôlé au moins une fois - et ciblés sur la base de différents éléments". Pendant la Coupe du monde, la Fifa a aussi accès aux passeports biologiques des footballeurs, qui peuvent permettre de détecter des variations anormales de données hématologiques ou stéroïdiennes. Mais il faut disposer d'un historique minimum de valeurs pour pouvoir établir ces anomalies. "La quantité de données disponibles peut varier pour chaque joueur en fonction du pays dans lequel il joue habituellement", précise la Fifa. Quant aux autorisations d'usage thérapeutique (AUT), qui permettent, pour des raisons médicales, à un sportif de prendre un traitement contenant des substances classées comme dopantes, la Fifa répond n'en avoir accordé qu'une pour l'instant en vue du Mondial-2018. En 2014, elle dit en avoir accordé sept. Le dernier contrôle positif à la Coupe du monde remonte à 1994 et tout le monde s'en souvient. La star argentine Diego Maradona, qui faisait un retour retentissant sur la scène du football, avait été contrôlé positif à l'éphédrine, un stimulant.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium