Roland-Garros: Halep, "N.1 sans Grand Chelem, un sentiment d'inachevé"

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Simona Halep a embrassé "plusieurs fois" la Coupe Suzanne-Lenglen, enfin entre ses mains après "vingt ans de travail" et trois finales perdues, avant de communiquer sa "joie" d'avoir réalisé un rêve d'enfant en remportant "(son) tournoi préféré". "Finalement, je suis contente de ne pas avoir gagné la finale de l'Open d'Australie", a dit en riant la Roumaine, dont la place de N.1 mondiale, acquise en octobre, lui avait "redonné de la confiance". "Mais quand on est N.1 sans titre du Grand Chelem, c'est un sentiment d'inachevé", a souligné samedi la lauréate qui voulait "prendre une photo" car elle "n'avai(t) jamais vu autant de monde" en conférence de presse. Q: Pensez-vous que le fait de garder le sourire vous a aidé à gagner enfin Roland-Garros? R: "Si je ne souriais plus, je ne pourrais pas y arriver. C'est un moment particulier, un moment fantastique. Je rêve de ce premier titre en Grand Chelem depuis que j'ai commencé à jouer au tennis. J'avais dit que si j'en gagnais un, ce serait celui-ci. C'est fait! ça y est ! Ma famille, mes amis, mes entraîneurs, les gens avec qui je travaille depuis 20 ans, m'ont soutenue constamment. Je les remercie parce que c'est très difficile de continuer à travailler tous les jours, au plus haut niveau. Sans eux, il est probable que je n'aurais pas pu revenir après avoir perdu trois finales de Grand Chelem. Maintenant, je veux juste profiter pleinement de ce moment très spécial." Q: Qu'est-ce qui vous satisfait le plus, de rester N.1 ou de gagner Roland-Garros? R: "Maintenant les deux. Mais cela n'a plus d'importance. Je suis si heureuse d'avoir gagné un tournoi du Grand Chelem. J'ai toujours dit que quand on est N.1 mondiale, sans titre du Grand Chelem, il manque quelque chose. C'est un sentiment d'inachevé. Mais devenir N.1, c'était vraiment positif. Cela a été aussi un soulagement parce que j'ai eu plusieurs occasions avant d'y arriver. Cela m'a donné beaucoup de confiance. Après ça, la seule chose que j'avais en tête, c'était de gagner un tournoi du Grand Chelem." Q: Vous avez dit à de nombreuses reprises que vous rêviez de cet instant. Quand précisément? R: "Quand j'ai décidé à 14 ans de devenir joueuse de tennis professionnelle, de me consacrer à ce sport. Mais le moment le plus important, c'est lorsque j'ai gagné le tournoi juniors (2008). A partir de là, j'ai souhaité gagné le même (chez les dames). Finalement, je suis contente de ne pas avoir remporté l'Open d'Australie et d'avoir gagné ici. Paris est ma ville romantique préférée." Propos recueillis en conférence de presse

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