Bleus: Griezmann attaquant tsar

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"Leader d'attaque" de l'équipe de France en Russie, oui, mais toujours avec sa joyeuse insouciance, et un voile sur son avenir en club: Antoine Griezmann entend assumer à sa manière ses responsabilité à la Coupe du monde. "Je sais que je suis très attendu, sur le terrain ou en dehors, mais ce n'est pas pour ça que je vais changer ma façon de jouer ou de faire, je vais garder cette joie de vivre", a synthétisé l'attaquant mardi en conférence de presse. UN LEADER... A-t-il un nouveau rôle par rapport à la précédente Coupe du monde ou l'Euro? A 27 ans (54 sélections, 20 buts), "j'ai déjà plus d'expérience. Je me sens mieux pour donner des instructions, pour corriger certaines choses, je sens que je suis plus écouté par Kylian (Mbappé) ou Ousmane (Dembélé). Je sais qu'ils sont à l'écoute, ils ont envie d'apprendre, c'est plus facile pour moi pour les aider". "Je ne sais pas si j'ai les clefs, mais je sais que beaucoup de monde attend énormément de moi, dont moi-même. J'ai la confiance des coéquipiers et du coach, ils attendent que j'amène l'équipe le plus loin possible, je suis prêt et assez tranquille", avance-t-il. Le secteur offensif s'articule autour de "Grizou", mais l'élément phare de l'Euro-2016 (meilleur joueur et meilleur buteur) achevé en finale assure n'ambitionner que le titre: "Peu importe où le jeu tourne, ça peut être autour de Kylian, d'+Olive+ (Giroud), de Paul (Pogba), peu importe le style de jeu, qui va mettre le plus de buts ou toucher le plus de ballons: mon objectif est de gagner la Coupe du monde". Et pourquoi endosse-t-il désormais ce rôle qu'il a si souvent fui? "Comme ça on ne va pas me poser la question à la prochaine conf' de presse", répond-il en riant. Mais pas seulement. Il avoue une "proximité" avec Didier Deschamps; "il me demande si je me sens bien dans ce système, comment je vois l'équipe et les joueurs". "Antoine est un leader technique par ce qu'il fait sur le terrain. Il a la joie de vivre, très souvent le sourire. Il ne va pas se transformer en quelqu'un qui aboie et reprend les autres. Par ce qu'il représente, ce qu'il véhicule, par son visage et son attitude, c'est un élément moteur", avait exposé "DD" lundi. ... FRAIS... Sa fraîcheur en fait un personnage fédérateur dans le groupe, ainsi que son amitié avec Paul Pogba, censé être le leader technique de l'entrejeu. "Griezmann et Pogba ont besoin de chahuter, d'être très à l'aise, c'est aussi des leaders parce qu'ils font rire les autres, ils sont un peu insouciants", avait confié fin mai à l'AFP le président de la Fédération (FFF) Noël Le Graët. Alors une "conf'" avec "Grizou" ménage toujours quelques moments de malice. Le film qu'il a vu la veille au soir? "Il était nul! On est parti trente minutes après le début". Va-t-il continuer à célébrer instantanément ses buts alors que l'assistance vidéo à l'arbitrage peut en geler la validation ? "Ça va être compliqué, je vais essayer de tirer de loin, comme ça il n'y aura pas de problème!", dit-il en riant. Avant de reprendre plus sérieux: "Ça peut être une aide pour les arbitres, donc tant mieux; j'attendrai l'arbitre pour célébrer". ... ET MYSTERIEUX. Le 21 mars, l'attaquant de l'Atlético Madrid avait dit qu'il serait fixé "avant la Coupe du monde, bien avant". Les Bleus la démarrent ce samedi contre l'Australie, et il n'a toujours pas dit où il jouerait... "Je suis vraiment désolé. Je sais qu'il y a beaucoup d'attente, mais ce n'est pas aujourd'hui que je vais donner ma décision", a-t-il dit en préambule de la conférence de presse. Avant de dribbler les journalistes. Version 1, l'hésitation: "Ça paraît facile mais prendre des décisions, c'est compliqué. Ça fait trois mois que je suis comme ça, je suis habitué". Version 2, la détermination: "La décision a été prise, mais ce n'est pas le moment ni l'endroit pour le dire". Le suspense avait commencé en janvier, lorsque la presse catalane annonçait que le FC Barcelone enrôlerait le Français cet été en payant sa clause libératoire, passée de 200 à 100 M EUR le 1er juillet prochain. Mais la tendance s'est inversée ces derniers temps, la presse madrilène pariant sur une prolongation à l'Atlético, son club depuis 2014, avec un salaire passant de 14 à 20 M EUR annuels.

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