Mondial-2018: "Mordre à pleines dents comme si c'était une pomme", dit Deschamps

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L'équipe de France doit démarrer la Coupe du monde, samedi contre l'Australie, en mordant dedans "à pleines dents comme si c'était une pomme", a déclaré Didier Deschamps, pour lequel aligner un onze très jeune n'est "pas un risque". Q: Est-ce une prise de risque de commencer avec une équipe très jeune? R: "Ce n'est pas un risque, puisque ces jeunes sont dans les 23. Il y a 14 joueurs qui n'ont pas connu de grande compétition, mais si je les prends, c'est que j'estime que c'est bien pour l'équipe. Ils peuvent débuter ou être sur le banc. Ce n'est pas une prise de risque: ils sont là, ils ont la qualité pour y être". Q: Mais l'approche d'une Coupe du monde est-elle différente quand on a la plus jeune équipe de France de départ dans la compétition depuis 1930? R: "Je n'ai pas été regarder aussi loin... Certes, ils sont jeunes, mais ils sont habitués aux grands clubs, aux grandes compétitions. Je m'intéresse au groupe, et je ne vais pas faire de préparation spécifique sur untel ou untel. Evidemment, c'est la Coupe du monde, c'est le summum, et c'est le premier match, qui est toujours très important". Q: Depuis quand avez-vous votre onze de départ? R: "A la limite, peu importe. Il y a des éléments en interne que vous ne pouvez pas avoir, qui peuvent se passer tous les jours..." Q: Qu'est-ce qui a dicté vos choix? R: "Ce que je pense être le meilleur pour commencer le match. Je ne fais pas en fonction de l'adversaire, mais pour être le plus dangereux pour l'adversaire". Q: Qu'est-ce qui est le plus important pour gagner une Coupe du monde? R: "Il faut beaucoup de choses, mais avant de penser à ça, il y a des étapes, et la première, très importante, est de gagner ce premier match de poules. Dans l'historique assez proche, sur les quatre dernières Coupes du monde, l'équipe de France ne s'est qualifiée que deux fois pour les 8es de finale (2006 et 2014, ndlr), ce qui prouve la difficulté de cette compétition. C'est le très haut niveau. On va commencer avec beaucoup de détermination et d'enthousiasme, mais aussi avec l'humilité indispensable". Q: Qu'a apporté le changement de sélectionneur à l'Australie, Bert van Marwijk à la place d'Ange Postecoglou? R: "Il a récupéré une équipe qui est qualifiée pour la Coupe du monde, c'est le mérite de l'ancien sélectionneur et des joueurs. En deux matches en mars et deux avant la compétition, il a changé des choses, dans le système, alors que les joueurs sont à peu près les mêmes. C'est une équipe qui joue, avec un potentiel offensif. Elle cherche à jouer au sol, même si elle est bien organisée, très disciplinée. Avant, elle jouait avec trois défenseurs centraux, et sur les quatre matches du nouveau sélectionneur, c'était un système à quatre défenseurs. Il a des joueurs de profils différents, ce n'est pas la même chose si l'avant-centre est Nabbout ou Juric. Il y a de la qualité, et vu les quatre matches qu'ils ont fait, à part celui de la Norvège où ça a été très compliqué (défaite australienne 4-1 en mars, ndlr), il y a eu des choses intéressantes". Q: Kylian Mbappé a dit qu'avec Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé, il y avait parfois embouteillage dans l'axe: si ces trois-là sont titularisés, faut-il qu'ils étirent davantage la défense adverse? R: "Oui. Il ne faut pas qu'ils soient tous écartés non plus. Ils ont de la liberté mais ils ne peuvent pas être tous dans l'axe. On a travaillé là-dessus. Contre les Etats-Unis il y avait Olivier (Giroud); peu importe les joueurs choisis, il y a une occupation de la largeur à avoir. Être dans l'entonnoir n'est pas la meilleure des solutions". Q: Y a-t-il de l'excitation à la veille de cette entrée en lice? R: "La bonne humeur, l'enthousiasme, la joie de vivre ne vont pas à l'encontre du sérieux dans le travail. Ca a été le cas dans les matches amicaux, un peu moins sur le dernier (face aux Etats-Unis), même si on a eu beaucoup d'occasions. Il ne faut pas se crisper, l'idéal est d'être détendus et concentrés. L'objectif se rapproche. Il faut mordre à pleines dents comme si c'était une pomme". Propos recueillis en conférence de presse

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