24 Heures du Mans: Toyota comme sur des roulettes

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Par AFP
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Un matelas confortable pour aborder la nuit: les deux Toyota, qui se succèdent en tête de la 86e édition des 24 Heures du Mans depuis le départ, avaient porté leur avance à deux tours à 23h00 (21h00 GMT) samedi. A l'issue de la huitième heure de course, le Japonais Kamui Kobayashi, au volant de la N.7, devançait de six secondes son compatriote Kazuki Nakajima, aux commandes de la N.8, qu'il partage avec la star espagnole Fernando Alonso. La première LMP1 non-hybride, la Rebellion N.3, accusait deux tours de retard, et sa voiture soeur, la N.1, quatre. La SMP Racing N.17, jusque-là première poursuivante des deux Toyota, venait elle de subir une sortie de piste. La première LMP2, toujours la G-Drive Racing N.26 des Français Jean-Eric Vergne et Andrea Pizzitola et du Russe Roman Rusinov était sixième à six tours. Alonso a brillamment passé l'épreuve de son premier relais entre 17h30 et 20h15, s'offrant même le luxe de dépasser à deux reprises son coéquipier et concurrent José Maria Lopez. "Tout était sous contrôle, a-t-il raconté. Nous avions perdu un peu de temps au changement de pilote, ensuite le trafic aide parfois et parfois il fait mal. Je le rattrapais quand il n'y avait pas de trafic, puis il a crevé, ensuite la voiture de sécurité est sortie, ça a remis les choses à zéro." "Ca sera probablement comme ça tout du long: un peu de chance, un peu de malchance, des coïncidences qui aideront l'une ou l'autre à certains moments de la course. On verra", a poursuivi le double champion du monde de F1, qui espère s'adjuger dimanche la deuxième partie de la Triple couronne du sport automobile après le Grand Prix de F1 de Monaco, qu'il a gagné en 2006 et 2007, et avant peut-être les 500 Miles d'Indianapolis. Seul constructeur en lice en LMP1, la catégorie reine, face à huit prototypes non-hybrides engagés par des équipes privées, Toyota, dont les deux voitures sont parties en première ligne, a rapidement confirmé son statut de favori. - Montoya dans le mur - "Il sera extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible de les rattraper", constatait résigné le Français Thomas Laurent, pilote de la N.3, après deux heures et demie seulement. "C'est à eux de perdre la course, renchérissait son coéquipier allemand André Lotterer, au volant de la N.1. Sur le papier, ils ont déjà gagné, mais tout peut se passer en 24 heures." Après 19 participations infructueuses et des frustrations en série depuis son retour en endurance en 2012, l'équipe japonaise en sait quelque chose. Elle s'est d'ailleurs préparée à la course en simulant tous les pépins possibles et imaginables. Seule anicroche dans la soirée, des images de télévision ont laissé penser qu'Alonso avait pu, en prenant son relais, effectuer une marche arrière dans les stands, ce qui est interdit sous peine d'exclusion. Mais la vidéo complète a rapidement levé tous les doutes: ce sont bien ses mécaniciens qui ont poussé le véhicule, ce qui est autorisé. Parmi les pilotes passés par la F1 qui découvrent cette année la classique mancelle, le Colombien Juan Pablo Montoya (United Autosport) a perdu le contrôle de sa LMP2 peu avant 21h00 pour venir heurter les barrières au virage Indianapolis, mais son équipage a pu reprendre la piste. Le Britannique Jenson Button (SMP Racing) a lui finalement pu boucler un premier relais entre 19h30 et 22h20, après que sa LMP1 est restée plus de trois heures immobilisée dans les stands à cause d'une panne. Les températures devraient descendre jusqu'à 15 degrés au coeur de la nuit, avant de remonter jusqu'à 20 degrés dimanche, sous un ciel toujours couvert.

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