Mondial-2018: la Serbie "pas dupe" des défaites du Costa Rica

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Le Costa Rica a perdu ses deux derniers matchs de préparation, mais le sélectionneur de la Serbie Mladen Krstajic n'est "pas dupe" du vrai niveau de son adversaire pour ses grands débuts au Mondial-2018, dimanche à Samara. - "Nous connaissons ses forces et faiblesses" - Krstajic n'est "pas dupe" sur le niveau du Costa Rica "malgré ses deux défaites lors des deux derniers matchs de préparation: "l'Angleterre (2-0) et la Belgique (4-1) sont très fortes, nous connaissons les forces et les faiblesses du Costa Rica et nous savons exactement ce qu'il faut faire". Le défenseur Aleksandar Kolarov ajoute qu'il pensait "que le Maroc gagnerait vu ses résultats en préparation", or ils ont perdu contre l'Iran (1-0). "Ces matchs sont des bons tests mais pas de vraies indications", a-t-il ajouté. - "Ce n'était qu'une préparation" - Les Costariciens eux-mêmes ne s'inquiètent pas. "C'est vrai, nous avons perdu, mais contre deux équipes très fortes, souligne le défenseur Giancarlo Gonzalez. Bien sûr personne n'aime perdre mais ce n'était qu'une préparation pour nous aider pour demain". Le sélectionneur Oscar Ramirez estime que son équipe en a tiré des leçons. "Nous devons peut-être améliorer la façon dont nous pressons l'adversaire, c'est ce qui nous a coûté cher ces deux matchs, nous avons peiné face aux transitions rapides de la Belgique, mais c'est surtout une question de communication entre les lignes". - Inexpérience - "Cette histoire au sujet de mon manque d'expérience, je ne m'en fais pas car je travaille avec des joueurs qui ont fait leurs preuves", réplique l'entraîneur serbe qui n'a jamais dirigé seul d'équipe professionnelle avant de monter d'adjoint à coach principal après le limogeage de Slavo Muslin en octobre. "J'ai la conscience tranquille, j'ai préparé mon équipe, assure-t-il. Après, une fois sur la pelouse, chacun doit prendre sa part de responsabilité, je n'ai pas de doutes depuis mon banc, et c'est un grand honneur pour moi d'être ici". - "La Suisse sera la clé" - "Ce match est aussi important que les deux suivants" contre la Suisse et le grand Brésil, assure Krstajic, mais Kolarov est plus net: "C'est notre match le plus important depuis des années, il va montrer combien sera important le match suivant, la Suisse sera la clé pour notre qualification". - "Le premier match est toujours crucial" - Pour le sélectionneur costaricien Oscar Ramirez, "le premier match est toujours crucial". Et Gonzalez, son chef de défense, ajoute qu'"avec l'expérience d'un Mondial, nous savons que c'est un match essentiel, le match qui brise la glace, qui peut donner confiance si vous prenez 3 points", comme il y a quatre ans, où les "Ticos" avaient surpris l'Uruguay (3-1) avant d'atteindre les quarts, la meilleur performance de leur histoire. - Oublier 2014 - Les Ticos ne doivent pas vivre seulement dans le souvenir de cet exploit. "C'est de l'histoire ancienne, nous devons en écrire une nouvelle, insiste Gonzalez. Nous nous sommes parfaitement préparés, nous attendons ce moment depuis longtemps". - Roulez jeunesse - La Serbie pense plus à son avenir qu'au passé. Krstajic essaie d'épargner la pression à ses deux jeunes stars championnes d'Europe U19 en 2013, Sergej Milinkovic-Savic et le buteur Aleksandar Mitrovic. "On ne se demande pas s'ils sont jeunes ou vieux, nous avons amené les meilleurs joueurs de Serbie, c'est tout, et je ne pouvais en prendre que 23. Sergej et Aleksandar ont montré qu'ils étaient pleins d'avenir et ambitieux, ils le prouvent jour après jours. Il n'y a pas de pression particulière sur eux, même si beaucoup veulent leur en mettre".

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