Mondial-2018: l'Allemagne, champion envoyé au tapis par le Mexique

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La planète football a tremblé: L'Allemagne, avec huit champions du monde dans le onze de départ, s'est inclinée 1-0 contre un Mexique survolté, lançant de la plus mauvaise façon sa quête d'un deuxième titre consécutif. "Il n'y a aucun raison de s'effondrer", a voulu rassurer Joachim Löw. Oui, mais sans déjà penser au pire, la Mannschaft se complique la tâche d'entrée: en finissant 2e de sa poule, elle pourrait hériter d'un Brésil revanchard (après le 7-1 d'il y a quatre ans) en 8e de finale à Samara... "Tous les joueurs sont abattus et déçus évidemment, mais notre équipe a suffisamment d'expérience pour faire face à une défaite", a encore insisté le sélectionneur allemand. L'Allemagne, qui avait gagné ses matches inauguraux lors des sept derniers Mondiaux, devra vite digérer la désillusion avant d'affronter la Suède et la Corée du Sud, les deux autres équipes du groupe F, qui restent théoriquement à sa portée. Contre une "Tri" bien en place et portée par les milliers de supporters bouillants qui ont mis l'ambiance depuis plusieurs jours dans les rues de Moscou, les Allemands ont confirmé les faiblesses entrevues lors de leurs derniers matches de préparation: une équipe mal équilibrée laissant trop souvent ses défenseurs en position de un contre un et des attaquants impuissants à concrétiser les occasions qu'ils se créent. Dans le couloir des vestiaires avant les hymnes, les visages des Allemands étaient anormalement tendus. On pouvait y lire, au choix, de la détermination, ou alors le doute qui assaillait cette équipe depuis quelques jours, après ses dernières sorties médiocres et les tensions liées à l'affaire des "Turcs" Gündogan et Özil. Pour cette entrée en matière, le sélectionneur Joachim Löw avait pourtant misé sur l'expérience, en alignant dans le onze de départ huit des héros de 2014. Seuls les latéraux Kimmich et Plattenhardt, remplaçant au dernier moment de Jonas Hector grippé, et l'avant-centre Timo Werner n'étaient pas de l'aventure brésilienne. "Les attaquants mexicains sont rapides, mobiles et techniques. Notre grand défi sera de les museler", avait annoncé Löw. L'analyse était bonne mais les champions du monde n'ont pas trouvé la recette. - "Contre-attaques fulgurantes" - D'entrée de jeu, les Mexicains tentent crânement leur chance, sans aucun complexe, bousculant une défense trop lente et pas toujours bien en place. Vela, Layun, Lozano et "Chicharito" Hernandez en pointe jouent chaque contre-attaque à 100 à l'heure et combinent avec gourmandise entre les lignes allemandes. "Nous avions un plan, a assuré le sélectionneur colombien du Mexique Juan-Carlos Osorio. Cela fait six mois qu'on y travaille (...) En première période nous avons été bien en place derrière et nous avons contre-attaqué très rapidement. Avec tous le respect que je dois à la grande équipe d'Allemagne, en première période, nous étions supérieurs". Le plan a fonctionné, et le piège s'est refermé sur les hommes aux quatre étoiles. A la 35e minute, les Mexicains chipent un ballon au milieu de terrain et jouent la transition à la vitesse de l'éclair. Hirving Lozano hérite du ballon dans le surface, efface le malheureux Özil qui avait suppléé Kimmich parti sabre au clair à l'attaque et trompe Neuer d'un tir sec et placé. Sensation ! "En première période nous avons mal joué", a admis Löw, "nous n'avons pas développé notre jeu de passes offensif habituel, nous n'avons pas bien occupé les espaces, et nous avons perdu beaucoup trop de ballons. Les espaces étaient grand ouverts pour les Mexicains". Les champions du monde ne restent évidemment pas les bras croisés. Et la deuxième période est une alternance de déferlantes allemandes sur le but d'Ochoa, et de contre-attaques fulgurantes qui font passer des frissons d'horreur dans le dos des supporteurs de la Mannschaft. Mais ni les uns ni les autres ne trouvent l'ouverture et les Mexicains peuvent jubiler au coup de sifflet final.

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