Mondial-2018: une Allemagne si inoffensive...

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Si la défense allemande est la première responsable de la défaite surprise des tenants du titre face au Mexique (0-1), pour le premier match du groupe D du Mondial-2018, l'attaque semble aussi un chantier à régler au plus vite. Avec 25 tirs, dont 9 cadrés, les statistiques peuvent sembler flatteuses pour le champion du monde en titre, mais la seule bonne prestation de Guillermo Ochoa, qui a notamment détournant par exemple un coup franc de Toni Kroos sur sa barre à la 39e, ne suffit pas à expliquer le zéro pointé allemand. . Un Timo Werner décevant: Évidemment, quand une équipe ne marque pas, on est tenté de se tourner en premier vers l'avant-centre. Timo Werner, l'attaquant de Leipzig, précédé d'une flatteuse réputation avec ses sept buts lors de ses treize premiers matches, devait enfin être le numéro 9 qui allait combler le vide béant laissé par Miroslav Klose, dernier avant-centre de classe mondiale qu'ait eu la Mannschaft. Une frappe trop croisée à la 3e, un ballon envoyé dans les nuages alors qu'il était seul au deuxième poteau (68) et surtout un tir en pivot dans les bras d'Ochoa alors que Julian Draxler était tout seul sur sa gauche (20), son bilan reste objectivement maigre. Mais, sans véritable référence au très haut niveau, que ce soit avec l'Allemagne ou en club, peut-être ne faut-il pas attendre trop de lui trop vite pour sa première grande compétition internationale. . Des accélérateurs au ralenti: "Il y a quelque chose de très marquant chez eux, c'est leur efficacité dans le dernier tiers du terrain", avait averti le sélectionneur mexicain Juan Carlos Osorio la veille du match. Mais dimanche soir, on a eu peine à voir sur le terrain ce qui a fait la grande force de l'Allemagne made in Löw ces dernières années. Les accélérateurs de jeu que sont Mesut Özil et Julian Draxler ont tourné au ralenti et n'ont jamais déséquilibré l'arrière-garde adverse. Les passes longues habituellement diaboliques de Jerome Boateng ou Kroos ne cassaient plus les lignes. L'infernal Thomas Müller, au placement et aux déplacements si justes et opportuns, n'a pas empoisonné la vie des défenseurs de la "Tri" qui, même au plus fort de la domination allemande, n'ont jamais perdu leur sang-froid. L'hypothèse d'un souci physique a été avancée en conférence de presse. "En première période nous avons donné cette impression de ne pas être aussi dynamiques que ce que nous montrons d'habitude. Mais après la pause je n'ai pas eu cette impression", a jugé Joachim Lôw après le match. "Nous allons essayer de retrouver ces points forts qui nous ont fait défaut aujourd'hui", a-t-il cependant ajouté. . Des remplaçants qui n'ont pas changé le cours du match Le football ne se jouant pas à 11, mais à 11 plus 3 remplaçants, le salut allemand aurait pu venir du banc. Il n'en a malheureusement rien été. Marco Reus, qui avait remplacé Sami Khedira dès l'heure de jeu, n'a pas apporté l'explosivité espérée, même s'il est à créditer d'une frappe surpuissante qui a n'est pas passée loin de la transversale adverse (71). Mario Gomez (32 ans) n'a pas su non plus endosser le costume de sauveur qui avait été le sien par le passé. Quant au jeune Julian Brandt (22 ans), hormis une frappe de peu à gauche des buts, il n'a pas été très en vue. On a beau scruter la liste des 23, on ne voit pas vraiment d'où pourrait venir la lumière offensivement avant le match face à la Suède dans six jours à Sotchi. Et pourtant, il y a déjà urgence pour la Mannschaft...

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