Draft NBA: le rêve américain d'Élie Okobo

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Ciblé par plusieurs franchises de NBA, le jeune meneur (20 ans) de Pau-Orthez Élie Okobo est en passe de réaliser son rêve de gosse et de devenir le 31e joueur français drafté par la plus prestigieuse ligue de basket au monde. Voir New-York et savoir. Initialement programmé pour être un deuxième choix du grand marché du recrutement de la NBA dans la nuit du 21 au 22 juin, sa performance hors norme réalisée il y a un mois à Monaco en quarts de finale du championnat de France a sûrement changé la destinée du Bordelais. Ce soir-là, l'ancien arrière reconverti en meneur de jeu à cause d'une taille trop juste (1,88 m) dans l'optique de rejoindre un jour la NBA, touche au sublime. Insaisissable face à l'Américain Aaron Craft, élu meilleur défenseur de l'Élite, il inscrit 44 points (12 sur 17 aux tirs dont 8 sur 11 à 3 points, 12 lancers sur 12) dont 25 dans le seul dernier quart-temps. Une performance qui entre au panthéon de la Ligue nationale de basket (LNB) puisque depuis sa création en 1987, seul l'Américain de Mulhouse Ron Davis a établi une meilleure marque en play-offs avec 45 points. - Timing idéal - "Okobo nous a massacrés. Il a failli nous battre à lui tout seul, il a été époustouflant. Bien sûr qu'il a sa place en NBA", s'est empressé de valoriser Amara Sy, le capitaine monégasque après ce festival. "Je vais avoir besoin d'un peu de temps avant de prendre conscience de ma performance", témoignait à chaud le héros du match sans imaginer que son carton allait se propager de façon virale à travers la planète les heures suivantes. Dans sa quête d'un contrat en NBA, Okobo ne pouvait pas rêver meilleur timing pour réaliser ce coup d'éclat, le plus retentissant en France pour un joueur aussi jeune, et confirmer ce que beaucoup outre-Atlantique avaient décelé chez lui. Cette saison, les recruteurs de seize franchises de NBA (sur 30 au total), dont l'état major complet des Los Angeles Lakers autour de son manager Rob Pelinka et du fils du propriétaire Jesse Buss, se sont pressés dans les salles françaises les yeux rivés sur tous ses faits et gestes. "Okobo a toujours eu le talent mais quand je suis venu le voir en janvier, je l'imaginais plutôt comme 2e tour de draft, explique Mike Schmitz, journaliste influent d'ESPN et du site +nbadraftexpress+. Depuis, il a vraiment explosé et a fait le nécessaire pour attirer l'attention d'un premier tour". - L'Élan aussi gagnant - La différence n'est pas neutre. Un premier tour de draft (dans les trente premiers choix) garantirait un contrat pour l'international (3 sélections) et accessoirement une indemnisation de 500.000 dollars pour le club béarnais qui n'a pas hésité à confier les clés de l'équipe à ce joueur qui affichait seulement 4,8 points et 1,6 passe de moyenne l'an dernier dans une saison tronquée par une fracture du 5e métatarse du pied droit (trois mois d'absence). "On a toujours cru en Élie. Notre volonté était de mener un double projet avec lui susceptible de le hisser le plus haut possible à la draft 2018", éclairait au début du printemps le directeur exécutif Didier Gadou. Deux jours après la fin de saison, Okobo, qui maîtrise parfaitement la langue anglaise, - atout supplémentaire aux yeux des recruteurs souvent freinés quand il s'agit de miser sur un Européen - a rejoint les États-Unis avec un programme chargé: deux semaines de workouts (entraînements privés) dans une douzaine de franchises l'attendaient. "Toute l'année, j'ai travaillé individuellement pour me préparer à ces workouts", expliquait avant son départ Okobo. Au gré des prédictions, Okobo a vu sa cote monter singulièrement et il est aujourd'hui prévu entre le 15e et le 28e choix. De quoi transformer son rêve d'enfance en réalité.

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