Mondial-2018: le Suisse Zakaria prêt à surgir de l'ombre de Berhami

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Par AFP
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Qui peut remplacer Valon Behrami? Le premier joueur suisse à disputer quatre Coupes du monde est handicapé par une blessure. Denis Zakaria se tient prêt, alors que la Serbie se profile sur la route de la "Nati" vendredi à Kaliningrad (20h00 française). Et il l'a déjà fait. Behrami n'a pas pu finir le combat contre la "Seleçao", la faute à une petite alerte à une cuisse. Zakaria est monté au front sans trembler, pour 20 minutes grisantes contre le Brésil (1-1). Le leader va mieux, le médecin de l'équipe, le docteur Cuno Pepito Wetzel est optimiste, mais si le soldat de 33 ans doit être ménagé contre la Serbie, Vladimir Petkovic jouera la carte Zakaria. Car le sélectionneur a préparé de longue date la maturation de son jeune récupérateur. Petkovic l'a emmené à l'Euro-2016 deux ans plus tôt pour qu'il se frotte à l'ambiance des grands tournois, il n'avait que 19 ans et une seule saison complète chez les pros, aux Young Boys Berne. "Je savais que ce n'était pas encore ma place, que j'y étais pour apprendre, c'était vraiment du bonus d'être là-bas", raconte tranquillement Zakaria depuis Togliatti, la ville de Lada et du camp d'entraînement de la "Nati". Mais "en deux ans j'ai progressé, j'ai mûri", estime le joueur, transféré l'été dernier à Mönchengladbach, en Bundesliga, où il s'est imposé comme titulaire au milieu de terrain. - "Mon statut a un peu changé" - Il a aussi changé de poste, puisqu'il avait commencé en défense centrale au Servette Genève, son club formateur. Désormais, il a le niveau pour affronter Neymar, au moins 20 minutes. "Tout ça fait que mon statut a un peu changé ici, et j'espère que je vais pouvoir aider l'équipe si je suis amené à entrer ou à jouer directement", ajoute Zakaria. Il a même pu savourer ses premiers pas sur la plus belle scène du football, confiant avoir ressenti "un grand bonheur, c'est énorme de pouvoir jouer un match de Coupe du monde, un rêve vient de se réaliser". Mais le joueur du Borussia M'gladbach ne s'attarde pas. "On a tout de suite +switché+ sur la Serbie, on a pris un bon départ, on est sur la bonne route, mais on n'est pas encore au bout", assure-t-il. Et s'il faut suppléer le patron du milieu, "je ne suis pas le genre de personne qui a la pression, promet Zakaria, on sait que c'est un gros tournoi, mais si on est dans les 23 ce n'est pas pour rien". "J'espère que Valon pourra être dans l'équipe, mais si le coach a besoin de moi je serais prêt", enchaîne le jeune homme plein d'une saine assurance. - Ne pas viser le nul - Par exemple, il parle déjà comme un cadre de l'équipe, du haut de ses 11 sélections. Il botte en touche quand on lui dit qu'un point pourrait suffire à la Suisse pour voir les 8es. "Le match nul, il vaut mieux ne pas trop y penser", prévient-il. A Kaliningrad, il faudra réciter autre chose que la partition défense/organisation. "Il faudra peut-être qu'on fasse le jeu, mais on ne doit pas sous-estimer la Serbie, développe Zakaria. Ils sont plus +prenables+ que le Brésil, mais si on fait un mauvais match ça ne va pas passer. Il faudra qu'on soit au top, avec la même mentalité que contre le Brésil". Il n'est pas très inquiet sur la qualité mentale du groupe. "Beaucoup de personnes pensaient qu'on n'allait pas tenir contre le Brésil, que le match serait dur, mais c'est la Coupe du monde, on sait ce qu'on a à faire", poursuit le Genevois originaire du Soudan du Sud. La Nati "rentrera plus tranquille à Togliatti avec les trois points". Et il pourra à nouveau promener son sourire sur les terrain du stade Torpedo, lui qui avait déjà la banane à l'entraînement à Montpellier pendant l'Euro, même sans jouer. "Je suis très heureux de mon parcours, conclut Zakaria, mais je dirais que c'est une continuation un peu logique, j'ai beaucoup travaillé pour ça". Encore un petit effort, Denis.

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