Mondial-2018: France, des choses à se prouver et une opportunité à saisir

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Par AFP
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"On peut et on doit faire mieux", reconnaît Didier Deschamps: après des débuts laborieux face à l'Australie (2-1), l'équipe de France veut marquer les esprits contre le Pérou jeudi (17h00) à Ekaterinbourg, et a une opportunité de décrocher son billet pour les 8es de finale de ce Mondial-2018. Pour valider leur place pour le prochain tour, les Bleus n'ont plus qu'à s'imposer, car juste avant leur match le Danemark a été neutralisé l'Australie (1-1). Les finalistes de l'Euro-2016 cherchent aussi à se rassurer sur leur niveau de jeu, qui n'a pas été à la hauteur des attentes ni de leurs ambitions dans ce Mondial lors de la courte victoire contre les Australiens. "On est tous d'accord qu'il va falloir monter en intensité dans les courses et l'attitude de façon générale", a insisté le vice-capitaine Raphaël Varane deux jours avant le match. "On a gagné (contre l'Australie), mais on sait qu'on a des choses à améliorer. On sait la direction qu'on doit prendre", a-t-il assuré. Les débuts laborieux des Bleus dans la compétition ont poussé Didier Deschamps à faire quelques changements. En attaque, le grand barbu Olivier Giroud retrouve sa place, aux dépens d'Ousmane Dembélé, pour la rude bataille qui s'annonce contre les Péruviens. Giroud, 31 ans et 75 sélections, compte déjà 31 buts en Bleu, comme l'idole de 1998 Zinédine Zidane. En s'illustrant à Ekaterinbourg, l'attaquant de Chelsea peut se rapprocher des 34 réalisations de David Trezeguet, 3e meilleur buteur de l'histoire en équipe de France. - Griezmann scruté - Au milieu, le sélectionneur français a fait appel à Blaise Matuidi (31 ans, 68 sélections) chargé d'apporter son inépuisable énergie et son expérience à un groupe qui en a cruellement manqué lors du premier match. Deux stars seront aussi scrutées de près: Antoine Griezmann qui a globalement raté son match contre l'Australie malgré son but inscrit sur penalty, et Paul Pogba qui rêve de devenir le patron de cette équipe de France et a montré quelques belles intentions face aux Australiens, notamment sur le but de la victoire, finalement attribué à Aziz Behich, contre son camp... Quant au jeune attaquant prodige Kylian Mbappé, il a péché par individualisme lors du précédent match et devra faire plus dans le repli défensif. Le Parisien de 19 ans "pétri de talent" a d'ailleurs eu droit à une petite mise en garde de Raphaël Varane, qui lui a gentiment demandé de davantage "fonctionner en groupe", ce qui est "valable pour toute l'équipe". Pour un peu, on en oublierait presque que la France est en position très favorable sur le plan comptable, quand d'autres candidats au titre comme l'Argentine ou l'Allemagne n'ont pas réussi leurs entrées. Comme l'a souligné le jeune latéral droit Benjamin Pavard, "la pression est plutôt" sur le Pérou, car "s'ils ne gagnent pas", les Sud-Américains seront éliminés. La défaite inaugurale de l'équipe sud-américaine contre le Danemark (1-0) et le temps pluvieux d'Ekaterinbourg n'ont en tout cas pas douché l'enthousiasme des supporters péruviens, nombreux à déambuler dans la ville russe à quelques heures du match. Côté tribunes, la rencontre penchera sans doute en faveur des fans rouge et blanc, eux qui n'ont plus connu de Coupe du monde depuis 1982 et sont venus en nombre en Russie pour soutenir l'équipe entraînée par l'Argentin Ricardo Gareca. - "Acte de solidarité" - Sur le terrain, l'un de leurs joueurs les plus attendus est l'attaquant Paolo Guerrero, qui a failli manquer le Mondial pour un contrôle positif à un métabolite de la cocaïne, avant de bénéficier d'une décision suspensive de la justice suisse. Guerrero avait d'ailleurs reçu le soutien des trois capitaines des autres équipes de cette poule C, dont le gardien français Hugo Lloris. "C'était tout simplement faire acte de solidarité pour un joueur puni mais qui n'a pas cherché à tricher, se doper ou améliorer ses performances", a expliqué le capitaine des Bleus à la veille du match. Au passage, Lloris atteint les 100 sélections en équipe de France. "Une grande fierté", a-t-il reconnu, même si ça reste "secondaire en pleine Coupe du monde. La meilleure manière de profiter de ça, c'est de continuer à gagner pour la dynamique de l'équipe".

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