Mondial-2018: remplaçants chez les Bleus, frustrés sur les bords

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Peut-on cirer le banc sans broyer du noir? Contre le Danemark mardi, certains remplaçants de l'équipe de France devraient jouer et évacuer un peu de leur frustration, notamment chez les latéraux. Dans une configuration identique (qualification obtenue après les deux premiers matches), Didier Deschamps avait fait tourner pour le troisième match au Mondial-2014 et à l'Euro-2016, en changeant la moitié de l'équipe. La cohésion du groupe implique de conserver les joueurs qui jouent peu ou pas dans de bonnes dispositions. Surtout ceux qui ne s'y attendaient pas, comme les deux latéraux, Djibril Sidibé et Benjamin Mendy, qui faisaient figure de titulaires avant le tournoi, mais qui revenaient tous deux de blessure et n'ont toujours pas joué. Pour Sidibé, victime d'un coup lors du dernier match de préparation, "il y a un contexte, une petite alerte au niveau du genou, au niveau du timing, c'était assez +short+" (court). "C'est sûr que quelque part, il y a un peu de frustration, sachant que j'ai joué la plupart des matches avant le Mondial", a-t-il dit à la presse samedi. - Le doute Mendy - En Russie, c'est Benjamin Pavard, convoqué pour la première fois en novembre dernier, qui a occupé le couloir droit. "Ça m'embête un peu, mais (que ce soit) injuste, non. Mon souhait est de devenir la référence à ce poste, j'ai encore une marge de progression", a relevé "Djib", qui veut "marquer des points" mardi pour retrouver sa place dans le onze. En attendant, il balance entre l'aveu de la frustration et l'envie de la balayer, car "les états d'âme, il vaut mieux les mettre de côté et travailler": "C'est vrai que ce n'est pas évident de ne pas jouer, ou peu jouer. Au niveau de la confiance et du rythme, tout se chamboule. On se doit de bien s'entraîner, de montrer une bonne image et d'être prêt à sauter sur l'occasion". Mendy aussi a été doublé, par Lucas Hernandez. Auparavant très actif sur les réseaux sociaux, l'arrière gauche y est devenu muet, et s'est contenté de poster quelques photos. Actif, il l'a été vendredi lors du petit match contre les U19 du Spartak Moscou vendredi (11-0), un but à la clef. Il avait lui-même mis en doute sa propension à rester "heureux" s'il ne jouait pas, le 27 mai, sur le plateau de Téléfoot (TF1). Dans une interview "oui/non", à la question "Vous serez heureux si vous devenez champion du monde en ayant joué 65 minutes dans la compet'"?, il avait répondu, le visage sérieux: "Non"... - "Les places sont chères" - Thomas Lemar, de son côté, faisait figure de titulaire possible mais a perdu du terrain en Bleu. Sa situation sans temps de jeu, "il la vit plutôt bien, même si je sais que quelque part il a de la frustration", a confié Sidibé. Gérer les éventuels états d'âme dans un groupe fait partie du quotidien de sélectionneur et de son premier adjoint. "J'ai ma cuisine interne avec les joueurs. C'est comme le chien qui aboie tout le temps, on ne l'entend plus. Il faut alterner les paroles douces, affectives, avec des vrais messages", avait confié Guy Stéphan à l'AFP avant le tournoi. Et puis, ce n'est pas la même frustration pour des joueurs qui avaient intégré leur statut de remplaçant avant d'aller en Russie - ils n'étaient même pas sûrs de figurer dans la liste. Comme Florian Thauvin: "Ce serait plus facile à vivre si j'étais sur le terrain, parce que je suis un compétiteur et que c'est là que j'aime être. Mais je n'oublie pas la chance que j'ai d'être dans les 23, à la Coupe du monde. Mais bon, pour l'instant les places sont chères, on gagne les matches, ça se passe bien, il faut être patient, mais oui, j'ai envie d'aller sur terrain". Et même le terme de "coiffeur" ne pose "pas de problème" à l'ailier, qui a dit en riant aux journalistes: "Il y en a beaucoup qui aimeraient faire partie des coiffeurs, y compris dans cette pièce!"

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