Mondial-2018: France, le moment de se mettre en mode Coupe du monde

Mondial-2018: France, le moment de se mettre en mode Coupe du monde
Par AFP
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"Maintenant, la montagne va se présenter", a dit Didier Deschamps avant même de savoir qu'il aurait l'Argentine de Lionel Messi à affronter en 8e de finale: l'équipe de France doit absolument monter en gamme pour ne pas dévaler la pente samedi. Quelles certitudes les Bleus ont-ils après ce premier tour très mitigé, achevé par une mascarade, mardi, face au Danemark (0-0) ? Certes, la première place obtenue au gré de résultats satisfaisants (deux victoires et un nul) mais le jeu laisse à désirer, au point de susciter une avalanche de critiques en France, de la presse, dans les chaumières et sur les réseaux sociaux. Les promesses de la préparation, avec l'idée d'un élan offensif, se sont évaporées en Russie et les spectateurs n'ont pour l'heure pas vraiment vibré, hormis sur quelques séquences de la première période face au Pérou (1-0), ce qui fait bien peu. - Animation enrayée - Pourtant, méthode Coué ou méthode "DD", le sélectionneur estime que, question certitudes et confiance, "il y a tout ce qu'il faut. On a eu un premier match insuffisant (2-1 contre l'Australie), le deuxième était bien mieux même si on a trop défendu en deuxième mi-temps (face au Pérou). Aujourd'hui (mardi), l'équipe était pas mal remaniée mais, à part le coup franc, on n'a rien laissé au Danemark et nous, on a eu les occasions". Rien laissé, c'est vrai. C'est d'ailleurs la principale garantie française: cette solidité défensive qui est traditionnellement indispensable pour aller loin dans une telle compétition et qui porte la marque "DD". Un seul but encaissé (et encore, sur penalty), très peu d'occasions concédées. Contre le Pérou, Deschamps n'a pas hésité à faire appel à Blaise Matuidi en nouveau Moussa Sissoko, c'est-à-dire un faux ailier et vrai récupérateur en sus, et à demander à Kylian Mbappé de défendre davantage, quitte à le cantonner sur une aile et donc à l'éloigner de la cage adverse. Le sélectionneur a aussi fait mention de "six ou sept occasions" pour ses joueurs face au Danemark. Voire. La seule nette est intervenue à dix minutes du terme (une frappe de Nabil Fekir sortie par le gardien danois) et c'est plus globalement toute l'animation offensive qui a bégayé lors de ce premier tour, dans le sillage d'un Antoine Griezmann encore perdu dans la grisaille. - Respiration - "Il est bien, il est bien. Il ne faut jamais mettre en doute l'un des meilleurs joueurs du monde. En espérant qu'il fasse taire en 8e de finale tous ceux qui parlent de lui", l'a défendu son "hermanito" (petit frère) de l'Atlético Madrid, l'arrière gauche Lucas Hernandez. La montée en puissance de "Grizou" est attendue, et de la sélection en général. Interdit de tarder. Deschamps l'avait d'ailleurs noté lundi: "Il est difficile de se dire qu'on va monter en puissance parce qu'il y a un risque que la puissance, on puisse l'avoir à la maison devant la télé". Elle est désormais requise au Tatarstan. Un premier tour mitigé ne présage pas forcément de la suite: en 2006, par exemple, les Bleus de Raymond Domenech et Zinédine Zidane s'étaient extraits au forceps d'une poule (Suisse, Corée du Sud, Togo) comparable sur le papier pour se hisser jusqu'en finale. Les Français avaient été plus fringants lors du premier tour en 2014 mais s'étaient arrêtés en quart de finale. Les Bleus n'auront en tout cas pas l'excuse de la fatigue, même si le 8e de finale se disputera à 17h00 locales et sous un franc soleil: plusieurs titulaires se sont reposés mardi en n'étant pas titularisés (Lloris, Umtiti, Pavard, Pogba, Matuidi et Mbappé) alors que, dans la foulée, les Argentins ont connu un match épuisant face au Nigeria, aussi bien nerveusement que physiquement (2-1). Et les Bleus ont eu droit à une petite respiration familiale mardi soir et mercredi matin, avec la venue de leurs proches à Istra. De quoi leur aérer l'esprit et aborder dans les meilleures dispositions mentales un moment de vérité.

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