Tusk appelle l'UE à se préparer "aux pires scénarios" avec Trump

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Par AFP
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Le président du Conseil européen Donald Tusk a appelé mercredi l'UE à se préparer aux scénarios les plus pessimistes avec les Etats-Unis de Donald Trump, à la veille d'un sommet européen de deux jours à Bruxelles. "Je crois que, tout en espérant le meilleur, nous devons être prêts à préparer notre Union aux pires scénarios" avec Washington, écrit-il dans une lettre d'invitation aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, qui se retrouvent jeudi et vendredi pour discuter des relations avec les Etats-Unis, mais aussi de la question migratoire ou des réformes de la zone euro. "Lorsque nous discutons de la migration ou de la réforme de la zone euro, il est important de garder à l'esprit le contexte géopolitique qui a suivi le sommet du G7 au Canada" où les Etats-Unis ont brusquement rejeté une déclaration conjointe péniblement négociée, explique M. Tusk. "Malgré nos efforts inlassables pour préserver l'unité de l'Occident, les relations transatlantiques sont soumises à d'immenses pressions en raison de la politique du président Trump. Malheureusement, les divisions vont au-delà du commerce", poursuit le Polonais. Les relations transatlantiques battent de l'aile depuis l'élection de Donald Trump en raison de mésententes sur de nombreux sujets, comme l'accord de Paris sur le climat, le déménagement de l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem ou encore l'accord sur le nucléaire iranien. L'administration Trump a également infligé le 1er juin des taxes douanières sur l'acier et l'aluminium européens, amenant Bruxelles à mettre en place des droits de douane additionnels sur une série de produits typiquement américains en guise de rétorsion. "Depuis qu'ils nous ont imposé des tarifs, il n'y a pas de dialogue (avec les Etats-Unis) à ce sujet", a précisé mardi la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström. Le président de la Commission Jean-Claude Juncker pourrait cependant se rendre prochainement à Washington pour y rencontrer Donald Trump, a annoncé mercredi Margaritis Schinas, le porte-parole de l'institution européenne, lors du point presse quotidien. Cette visite vise à "garder les voies de communication ouvertes" et à "résoudre les problèmes commerciaux de manière amicale", notamment dans le secteur automobile, a-t-il expliqué. Mais aucune date n'a pour l'instant été fixée: "les discussions sont en cours avec la Maison Blanche", a ajouté le porte-parole.

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