France-Argentine: Messi et Griezmann, tant d'attentes

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Ils sont les leaders d'attaque de leur équipe, ceux vers qui les regards se tournent: Antoine Griezmann et Lionel Messi, entre préparation perturbée et entrée difficile dans le Mondial-2018, doivent maintenant porter leur équipe pour un France-Argentine brûlant en 8e de finale. . Préparation polluée On a connu mieux pour se mettre en mode Coupe du monde. La tornade médiatique a commencé quand l'ambassade d'Israël annonce l'annulation d'un match amical de l'Argentine à Jérusalem, déplorant "les menaces et provocations dirigées contre Lionel Messi". Pour rappel, le président de la fédération palestinienne de football Jibril Rajoub, sur fond de conflit israélo-palestinien trouvant ses prolongements jusque dans le sport, avait appelé à brûler les maillots de Messi s'il participait à cette rencontre. Dans la foulée, une fausse déclaration polémique attribuée à Messi - "je ne peux pas jouer contre des gens qui tuent des enfants palestiniens innocents" - est même devenue virale sur les réseaux sociaux, avant d'être identifiée comme une vraie fake-news. Griezmann, lui, a choisi une communication millimétrée pour annoncer sur une chaîne payante espagnole sa fidélité à l'Atlético Madrid, dans un tempo qui a interpellé, à deux jours de son entrée en Coupe du monde. "On n'est presque plus dans le sport. On a basculé dans l'+entertainment+ (divertissement, ndlr), en utilisant les mêmes codes qu'un Star Wars", a ironisé le directeur général de l'agence de conseil et communication Sport Market, Bruno Bianzina. . Entrée poussive Pour son premier match dans la compétition russe, Messi a raté un penalty. Puis il a été impuissant lors de la correction infligée par la Croatie (3-0). Avant de marquer enfin un but - sublime - face au Nigeria. Même quand ça n'allait pas, Diego Maradona, ex-gloire de l'Albiceleste, a été clément avec "la Pulga". "Je répète que je ne peux pas blâmer les joueurs et encore moins Messi, qui a donné tout ce qu'il avait à donner. J'ai raté cinq penalties d'affilée, et pourtant je suis resté Diego Armando Maradona", a ainsi lancé "El pibe de oro", parlant de lui à la troisième personne sur la télévision vénézuelienne où il est commentateur vedette. Quant à Griezmann, il a lui réussi son penalty pour son entrée en lice. Mais c'est l'assistance vidéo à l'arbitrage qui lui a fait une passe décisive sur ce coup là. Et sa prestation fut tellement pâle que Didier Deschamps l'a sorti en cours de jeu. "Griezmann, il s'est peut-être un peu dispersé (...) mais je pense qu'il va revenir": a alors commenté pour l'AFP l'ancien international français Yannick Stopyra. Le joueur de "l'Atleti" est encore passé à côté du match suivant contre le Pérou, puis n'a pas marqué dans un match insipide contre le Danemark. . Pression Les deux joueurs ressentent le poids des attentes autour d'eux. Pour Messi, dont c'est sans doute la dernière Coupe du monde à 31 ans, les comparaisons sont incessantes avec Maradona, qui lui a gagné un Mondial, en 1986, marqué par sa célèbre "main de Dieu" et un but d'anthologie. "On dit que si Messi ne gagne pas le Mondial, il ne sera pas supérieur à Maradona, mais je crois que ce sont des comparaisons qu'on devrait laisser de côté", avait plaidé le président de la fédération argentine de football (AFA) Claudio Tapia en arrivant en Russie. "Grizou", 27 ans, doit gérer le label "meilleur joueur de l'Euro-2016". "Griezmann, il n'a pas encore vraiment commencé son Mondial, mais il y a peut-être trop d'attentes sur lui, c'est un jeune joueur, même s'il a été énorme toute la saison", a analysé auprès de l'AFP Franck Passi, ancien entraîneur de Marseille. Dimanche, un des deux cracks sera à l'aéroport, éliminé. Prendra-t-il la direction de Paris ou de Buenos Aires ?

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