Le journal américain attaqué couvre sa propre tragédie dans son édition de vendredi

Le journal américain attaqué couvre sa propre tragédie dans son édition de vendredi
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le Capital Gazette, journal d'Annapolis dans l'Etat américain du Maryland qui a été victime d'une attaque ayant fait cinq morts jeudi, a tenu à publier son édition de vendredi, en laissant vide sa page réservée aux éditoriaux, en hommage aux victimes. "Nous n'avons pas les mots", est-il écrit à la place des éditoriaux habituels au lendemain d'une fusillade perpétrée dans la salle de rédaction par un homme de 38 ans qui avait eu des différends et des contentieux judiciaires avec le journal de cette ville située à une heure de route de Washington. "Demain, cette page reviendra à son but originel, qui est de proposer à nos lecteurs des opinions informées", peut-on encore lire, sous le nom des cinq victimes, quatre journalistes et une employée du marketing. Gerald Fischman, le responsable des éditoriaux, fait partie des personnes tuées. Il avait 61 ans. La Une du journal est simple, factuelle et glaçante, sans adjectif. "Cinq personnes abattues au Capital", est-elle titrée. Les survivants ont travaillé jeudi après-midi en dehors de leur salle de rédaction, à l'arrière de voitures sur un parking. "Je ne sais pas quoi faire d'autre à part ça", a expliqué un journaliste, Chase Cook, jeudi. "On va sortir un journal demain", avait-il dit à l'AFP.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Guerre en Ukraine : Moscou annonce un accord avec Kyiv pour échanger 48 enfants

Perrier a détruit 2 millions de bouteilles d'eau en raison de la présence de bactéries "fécales"

Pedro Sánchez "réfléchit" s'il doit démissionner en raison de l'enquête sur sa femme