Open de France de golf: l'Albatros, sauvage et difficile à dompter

Open de France de golf: l'Albatros, sauvage et difficile à dompter
Par AFP
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Fidèle à sa réputation, rugueux et sans droit à l'erreur, le parcours de l'Albatros, prochain théâtre de la Ryder Cup fin septembre, n'a pas déçu les joueurs qui s'y mesurent depuis jeudi lors de l'Open de France de golf. "Difficile mais juste", synthétise l'Espagnol Jon Rahm. Deux mots qui résument parfaitement ce qu'en disent la plupart des golfeurs qui s'y sont frotté. Inauguré en 1990, le parcours phare du Golf national, situé à Saint-Quentin-en-Yvelines, en région parisienne, accueille le tournoi depuis 1991. A l'époque, l'Anglais Nick Faldo, six Majeurs au compteur, le qualifiait de "dur mais juste". Déjà. Les travaux de rénovation engagés pour accueillir l'événement, pour un montant d'un peu plus de 7 millions d'euros, ont essentiellement porté sur les systèmes de drainage et d'irrigation ainsi que les structures d'accueil du public. Ils n'ont donc pas changé l'âme de l'Albatros. Au contraire, si ce n'est les massifs de genêts qui se raréfient depuis dix ans, "il ressemble plus (en 2018) à ce qu'il était par le passé", assure le capitaine de l'équipe européenne, le Danois Thomas Björn, présent sur le Tour Européen depuis 1996. "Si tu trouves comment aborder ce parcours et que tu es malin, tu peux faire un bon résultat, mais il faut jouer extrêmement bien", prévient Rahm, cinquième golfeur mondial. "Il ne s'agit pas d'aller au tee (aire de départ, ndlr) et de frapper aussi fort que possible. Il faut réfléchir, élabore-t-il. Utiliser plus ou moins tous les coups possibles et surtout les réussir." "C'est un très bon test pour ton golf, abonde l'Américain Justin Thomas, qui découvre l'Albatros cette semaine. Tout est devant tes yeux, il n'y a pas de pièges cachés, c'est juste difficile. Donc il faut réfléchir à comment avancer et sortir les bons coups." - Parcours "assez unique" - Le N.2 mondial évoque un parcours "assez unique" car il combine un grand nombre de difficultés différentes (herbes hautes, eau, arbres, obstacles de sable appelés bunkers). "Il faut parfaitement contrôler ta balle, être très précis", poursuit-il. "Il faut essayer de jouer les bonnes zones et éviter les mauvais côtés parce que, dès que tu rates par là, tu prends cher, c'est une catastrophe", confirme l'habitué Alexander Levy, N.1 français et 59e golfeur mondial. "Une fois que tu sors, tu le payes cash, confirme son compatriote Mike Lorenzo-Vera. Il faut rester patient et surtout très bien jouer au golf. Tu n'as pas le choix, tu ne peux pas t'en sortir avec du 50%." "Attaquer, je ne pense pas qu'on puisse prendre le Golf National comme ça, sinon il vous le renvoie vite à la tête", ajoute l'autre tricolore Grégory Havret. "C'est un parcours sur lequel il faut être très patient et accepter les mauvais rebonds, les balles qui finissent dans l'eau. On le sait, il y en aura, c'est presque anormal s'il n'y en a pas." L'Albatros a ses morceaux de bravoure. L'Espagnol Sergio Garcia, 19e joueur mondial, huit Ryder Cup consécutives à son actif, évoque un premier trou "un peu intimidant depuis le tee, avec toutes ces herbes hautes." Thomas, lui, retient les spectaculaires quatre derniers trous entourés d'eau, "qui produiront immanquablement des rebondissements pendant la Ryder Cup", et Rahm un 18e et dernier trou "dans le top 5 des plus difficiles" qu'il ait eu à jouer. L'Albatros récompensera-t-il les habitués européens ou les invités américains ? Réponse lors de la 42e édition de la Ryder Cup, qui oppose tous les deux ans Vieux et Nouveau continents, du 28 au 30 septembre, pour la première fois en France.

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