Tops et flops: du suspense, des supporters et... l'Allemagne

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Mohamed Salah a raté sa Coupe du Monde, mais pas les joueurs du Real Madrid... Ni les organisateurs, pour l'instant. A l'issue de ce premier tour à suspense, retour sur les tops et flops des 48 premiers matches du Mondial-2018 russe. - Les Tops - . Le suspense. Peu de scores fleuves, des matches parfois fermés, d'accord. Mais quel suspense! L'Argentine au bord de l'élimination, l'Allemagne à la trappe, le Brésil qui souffre pour franchir le cap des huitièmes, et au total, 20 buts inscrits dans le temps additionnel, après seulement 48 matches joués. Et dire que les matches à élimination directe n'ont pas encore commencé... . Le gang des Merengue. Isco, Luka Modric, Cristiano Ronaldo, sans oublier le malheureux Toni Kroos: non contents d'écraser le football européen depuis trois ans en Ligue des champions, les hommes forts du Real Madrid brillent aussi en Coupe du Monde. Tous buteurs lors de ce premier tour, l'Espagnol, le Croate et le Portugais ont été décisifs pour obtenir la qualification. Jamais fatigués? Toni Kroos a répondu à la question par un "golazo" incroyable, au bout du temps additionnel contre la Suède... Avant de quitter prématurément la compétition. . L'organisation. Des stades magnifiques et parfaitement fonctionnels, une gestion des flux de personnes (pas des voitures...) impeccable et surtout, très peu de polémiques, aucun débordement ni incident majeur: le pays de Vladimir Poutine, si fier de son "hospitalité russe", avait mis le paquet pour réussir l'organisation de sa Coupe du Monde, outil évident de "soft power" dans un contexte géopolitique dégradé. Jusque-là, le pari est réussi. . L'ambiance 'Latino'. Péruviens, Colombiens, Mexicains, Argentins... Ce sont les supporters latino-américains qui ont le plus brillé dans l'animation des tribunes. Chants traditionnels, déguisements, marée humaine et colorée de blanc, de rouge, de bleu, de jaune ou de vert... Difficile, pour les supporters des autres équipes, de se faire remarquer. Mention quand même pour les supporters islandais, venus en nombre comme à l'Euro et désormais mondialement connu pour leur spectaculaire "clapping". - Les Flops - . Le groupe de la France. Les sifflets d'une bonne partie du stade Loujniki étaient explicites, mardi lors de France-Danemark (0-0). L'avant-centre français Olivier Giroud a reconnu une "purge". Au soir de ce non match, lors duquel un résultat nul suffisait pour qualifier les deux équipes, le statisticien Opta notait que les trois matches avec le moins de tirs lors de ce Mondial étaient des matches de cette poule: France-Australie, Australie-Pérou et France-Danemark. Heureusement que les supporters péruviens étaient là pour mettre de l'ambiance... . Les mauvais perdants. Il (n')y avait (pas) penalty... La déception d'une défaite ou d'une élimination en Coupe du Monde est compréhensible mais certains se sont signalés en mettant un peu facilement sur le dos de l'arbitrage la responsabilité de leur défaite. La palme revient au sélectionneur de la Serbie Mladen Krstajic, pour qui l'arbitre de son match contre la Suisse devrait être jugé "à la Haye", au tribunal pénal international jugeant les crimes de guerre de l'ex-Yougoslavie... . Mohamed Salah. Mais qu'est-il venu faire dans cette galère? Blessé à la clavicule par un tacle façon prise de judo de Sergio Ramos en finale de la Ligue des champions, l'Egyptien Mohamed Salah est quand même venu défendre les couleurs de son pays, qualifié à un Mondial en grande partie grâce à lui pour la première fois depuis 1990. Mais Salah a souffert, en témoigne la défaite lors de la dernière journée face à une très faible équipe d'Arabie Saoudite. Et son camp de base était basé à Grozny, en Tchétchénie, donnant lieu à quelques clichés gênants aux côtés de Ramzan Kadyrov, très critiqué par les organisations internationales. . La Mannschaft. Un flop, l'Allemagne? Ce n'est clairement pas dans ses habitudes puisqu'elle avait toujours atteint au moins les quarts de finale depuis 1954. Mais cette fois, c'est déjà fini pour les hommes de Joachim Löw, qui terminent derniers de leur groupe F, derrière la Suède, le Mexique et la Corée du Sud, leur bourreau mercredi (2-0). "Personne mieux que Löw ne peut gérer la reconstruction qui sera indispensable après le Mondial quoi qu'il arrive", avait annoncé la fédération allemande avant le match. Il a une semaine pour décider s'il veut rester en poste. Car reconstruction il va y avoir.

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