Russie-Croatie en quarts, dans un Mondial fatal aux favoris

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Et encore un ténor au tapis ! L'Espagne, sacrée en 2010, a été éjectée par une surprenante Russie, qui affrontera en quart de finale de "son" Mondial la Croatie, victorieuse du Danemark. Les deux 8es de finales de dimanche se sont terminés aux tirs au buts. . Hiérarchie chamboulée Vous avez dit suspense et gardiens décisifs? La "Sbornaïa" a d'abord déjoué les pronostics au terme d'une séance de tirs au but étouffante (4 t.a.b à 3; 1-1 a.p.). Héros: le gardien Igor Akinfeev, avec deux arrêts. Et ce fut encore plus dingue avec la Croatie qui vint à bout du Danemark dans une autre séance de tirs au buts haletante (3 t.a.b à 2; 1-1). Héros: le portier Danijel Subasic, avec trois arrêts. Russes et Croates ont maintenant rendez-vous samedi à Sotchi (20h00 françaises) dans une compétition pimentée. Car le tournoi russe a été sans pitié pour les places fortes du foot mondial: l'Allemagne, tenante du titre, a été éliminée en poules; le Portugal, champion d'Europe en titre et l'Argentine, vice-champion du monde en titre, ont été éliminés en 8e de finale... Sans oublier les dix Ballons d'or qui quittent le tournoi avec les départs de Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. Un nouvel ordre mondial du foot va-t-il émerger? . La Croatie se fait peur Il ne fallait pas arriver en retard à Nijni Novgorod dimanche: les deux buts ont été marqués très rapidement, avec Mathias Jorgensen pour le Danemark dès la 1ère minute, puis Mario Mandzukic trois minutes plus tard pour la Croatie. Et puis plus rien jusqu'à trois minutes avant la fin de la prolongation. Scène insensée: Luka Modric, crack du Real Madrid, rate alors son penalty, tirant dans les gants de Kasper Schmeichel, gardien danois jouant sous le regard de son père, Peter, ex-gardien emblématique de Manchester United. Il fallut en venir à une séance de tirs au but qui consacra donc Subasic. Les Croates peuvent souffler: ils ne revivront pas le désillusion de l'Euro-2016, où, brillants au premier tour, ils s'étaient ensuite écroulés dès le premier match couperet. Modric, qui veut s'inviter dans la course au Ballon d'or, maintenant que Ronaldo et Messi sont éliminés, s'est bien rattrapé dans la séance de tirs au but en réussissant sa tentative. Tout est bien qui finit bien pour lui. "Je ne voulais pas dire que c'était le match le plus important pour notre génération, mais si, ça l'a été, a reconnu le meneur du jeu du Real Madrid. Il faisait très chaud, c'était très difficile de courir. Mais nous avons survécu. Le plus important, c'est d'être en quarts de finale." . Moscou en fête La capitale russe a basculé dans une folle fête dans les rues avec la qualification de sa "Sbornaïa" pour les quarts. "C'est géant. Incroyable. On est champions (pas encore, ndlr). Nous croyons maintenant que nous serons en finale contre le Brésil" s'est enflammée Anna Glazkova, 27 ans, chargée des relations humaines, croisée par l'AFP dans une artère piétonne. Stanislav Cherchesov, le sélectionneur de la Russie, a fait lui dans la sobriété: "Nous voulons toujours dire merci à nos joueurs, et c'est encore plus vrai aujourd'hui". Pourtant, personne n'aurait parié sur la "Sbornaïa", qui n'avait pas gagné un match en 2018 avant que le tournoi ne commence. "Nous avons passé deux ans à travailler (pour cette Coupe du monde) et nous avons fait un bon travail", a seulement expliqué le moustachu le plus célèbre de Russie. La "Sbornaïa" peut-elle refaire le coup de l'Euro-2008 où elle avait atteint les demi-finales? Elle a en tout cas pris sa revanche sur l'Espagne qui l'avait alors éliminée. . La "Roja" maudite, Iniesta s'en va C'était donc le dernier match sous les couleurs de l'Espagne du vétéran Andres Iniesta (34 ans). "Ce n'était pas le plus bel adieu, mais le football et la vie sont comme ça. Je pars avec un goût mauvais et dur", a confié "Don" Andres, très affecté en zone mixte. Une page se tourne pour ce cadre de la Roja (titre mondial de 2010, Euros 2008 et 2012) qui quitte également le Barça pour Vissel Kobe (Japon). L'Espagne succombe une nouvelle fois face au pays-hôte en Coupe du monde, comme contre l'Italie en 1934, le Brésil en 1950 et surtout la Corée du Sud en 2002. Le même sortilège l'escorte même lors des Championnats d'Europe, où elle n'a jamais réussi à battre le pays organisateur en cinq tentatives (1980, 1984, 1988, 1996, 2004)...

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