GB: la campagne officielle pro-Brexit se défend d'avoir triché

GB: la campagne officielle pro-Brexit se défend d'avoir triché
Par AFP
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La campagne officielle pour le vote en faveur du Brexit, Vote Leave, s'est défendue mercredi de toute malversation, devançant la publication attendue d'un rapport de la commission électorale britannique qui doit mettre en avant des manquements. Selon Matthew Elliott, le directeur de cette campagne qui comptait aussi dans ses rangs les actuels ministres conservateurs des Affaires étrangères, Boris Johnson, et de l'Environnement, Michael Gove, le document que s'apprête à publier la Commission électorale fait état d'une manipulation des comptes de campagne. "Leur conclusion initiale est que nous avons dépassé le plafond autorisé des dépenses, que nous avons fait une donation à un autre groupe pendant la campagne, ce que nous n'aurions pas dû faire", a déclaré M. Elliott sur Sky News. Au cœur du rapport figure une donation de plus de 600.000 livres par Vote Leave à un groupe de jeunes pro-Brexit, appelé BeLeave. Cette somme aurait en fait été utilisée au bénéfice de Vote Leave, notamment pour payer les services d'une plateforme de données afin de réaliser des publicités ciblées en direction des électeurs. Si ce montant avait été enregistré dans la campagne Vote Leave, elle aurait dépassé le montant autorisé de dépenses fixé à 7 millions de livres. "Nous avons été désignés campagne officielle en faveur de la sortie (de l'UE) sur la base que nous allions travailler avec d'autres groupes, nous n'allions pas travailler seuls mais avec d'autres groupes et les encourager", s'est justifié M. Elliott sur la BBC. La Commission électorale a quant à elle réagi en dénonçant la divulgation de conclusions préliminaires qu'elle avait remis en juin aux responsables de Vote Leave pour qu'ils apportent leurs remarques, un acte qu'elle a qualifié d'"inhabituel" mais qui ne remet pas en cause la procédure en cours. Elle a précisé que son rapport final serait publié "dès que possible". Le député travailliste Chuka Umunna, qui avait fait campagne pour rester dans l'UE, a dénoncé sur Twitter les "mensonges" et "tricheries" de Vote Leave, estimant que le rapport avait de "très graves implications". "Alors que Vote Leave l'a emporté de 4% lors du référendum sur l'UE, ils ont dépassé le plafond de dépenses de 10%", a-t-il remarqué. Les Britanniques avaient voté à 52% pour sortir de l'UE lors du référendum du 23 juin 2016.

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