Mondial: avant la finale, la fièvre monte pour des millions de Français

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De la fan zone près de la tour Eiffel aux dunes de la côte atlantique, c'est avec des sentiments mêlés d'espoir et de fébrilité que des millions de Français en bleu-blanc-rouge attendent le coup d'envoi dimanche à 17h00 (15h00 GMT) de la finale de la Coupe du monde entre la France et la Croatie, à Moscou. Trois heures avant le coup d'envoi, la fan zone du Champ de Mars à Paris, submergée par une marée de drapeaux tricolores, affiche déjà complet avec 90.000 supporters. "La jauge est atteinte. Nous ne pouvons plus accepter de nouvelles personnes sur la fan zone pour des raisons de sécurité", a annoncé la préfecture de police. Des dizaines des milliers de forces de l'ordre sont déployés à travers le pays frappé par une vague d'attentats jihadistes ces dernières années. Pétards et fumigènes rythment la mi-journée. La foule entonne déjà "Allez les Bleus!" et la Marseillaise. "Je veux vivre cette journée au pied de la tour Eiffel, dans 20 ans, on s'en souviendra encore !", lance Rachid Ben Abdallah, 23 ans, déterminé à rentrer dans la "fan zone" prise d'assaut. Partout dans Paris, les supporters déferlent dans les rues dans l'espoir de voir les Bleus décrocher une deuxième étoile de champion du monde, vingt ans après 1998. Certains, juchés sur les arrêts de bus, haranguent la foule. D'autres scandent des "Allez les Bleus" en réponse au tintamarre de klaxons. Au milieu de la foule en bleu-blanc-rouge, les enfants de Martin van Heerden, un touriste sud-africain de 48 ans, se sont peinturlurés les joues aux couleurs de la France. "On a eu la Coupe du monde chez nous en 2010 et c'était la fête mais dans un pays qui gagne ça doit être un niveau encore au dessus!", se réjouit-il, anticipant la victoire des Bleus. Au Comptoir de l'Europe, bar qui jouxte la gare Saint-Lazare à Paris, Sylvie Anzalone a ceint le col de sa chemise avec des rubans bleu-blanc-rouge pour l'occasion. "Si on n'est pas franchouillard aujourd'hui, quand est-ce qu'on peut l'être ?", s'amuse la serveuse. Yassine Allouech, le patron de "Chez Michel", dans le quartier de la Butte aux Cailles au sud de la capitale, affiche sa confiance. "Ça va être la folie, comme en 98 et on va gagner, il n'y a pas de raison!", lance-t-il, poings levés. - Réception à l'Elysée - En cas de victoire, des centaines de milliers de personnes vont déferler sur les Champs-Elysées, comme après la victoire contre la Belgique en demi-finale, pour fêter les Bleus, qui seront reçus quoiqu'il arrive par le président Emmanuel Macron lundi après-midi à l'Elysée. A la mi-journée, c'est déjà un concert incessant des klaxons de voitures et scooters sur la "plus belle avenue du monde", sous l’œil amusé des touristes. Julie, 26 ans, maillot de Griezmann sur le dos, n'a aucun doute sur l'issue du match: "On est venus dès maintenant pour pouvoir tout de suite faire la fête quand on aura gagné !" Ailleurs en France, on se prépare aussi au jour de gloire espéré. Les "fan zones" présentent une configuration variable selon les villes: des salles, des stades ou des espaces publics fermés. Au camping des Flots bleus du Pyla-sur-Mer près d'Arcachon (sud-ouest), écrasé par la chaleur, un écran géant sur la terrasse du bar et un autre à l'intérieur sont prévus pour environ 400 personnes attendues. Les vacanciers en maillot bleu se terrent sous leurs tentes et dans les mobil-homes. Sauf Jauffrey François, 46 ans, qui supervise la mise en place au bar, le réglage de la sono, d'une bâche pour éviter le contrejour, avouant "bouillir depuis tôt ce matin" en prévision de la finale. Fidèle aux Flots bleus depuis 2015, il y avait vécu la finale de l'Euro-2016 et l'avait promis alors: "On reviendra plus fort en 2018 pour gagner". Il est revenu. Et se dit convaincu d'une victoire "2-0, buts de Mbappé et Griezmann". Le commerce tourne également à plein régime. À Strasbourg (est), les coqs tricolores en peluche concurrencent les cigognes et autres poupées alsaciennes sur les présentoirs des magasins de souvenirs au pied de la cathédrale. Mais il y en a qui espèrent moins d'activité: les pompiers de Haute-Garonne (sud). "Nous sommes là pour vous porter secours (…) Ceci dit, évitez les problèmes ce dimanche soir entre 17h et 19h", ont-ils plaisanté sur les réseaux sociaux.

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