Mondial: la France euphorique pour la finale

Mondial: la France euphorique pour la finale
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De la fan zone submergée de la Tour Eiffel aux dunes de la côte Atlantique, l'euphorie grimpait, dimanche, parmi les supporters en bleu-blanc-rouge, bouillants et fébriles devant la finale de la Coupe du monde entre la France et la Croatie, à Moscou. . La fan zone parisienne en ébullition Au milieu d'une marée de drapeaux tricolores, les derniers arrivés dans la fan zone submergée du Champ-de-Mars, à Paris, ont tenté jusqu'au dernier moment de trouver une place près des écrans géants. Mais près de trois heures avant le coup d'envoi, la préfecture de police avait déjà annoncé que c'était complet, avec 90.000 personnes maximum. L'annonce a occasionné un petit mouvement de foule, certains se sont emparés des barrières de sécurité et des centaines de personnes sont entrées sans être contrôlées. Confortablement installé à l'ombre avec sa bande d'amis, Matthieu, n'en revient pas d'être là: "ça a payé de s'être levé à 6h!" se réjouit-il. "Je ne m'attendais pas à ça. Tout le monde poussait" mais "on a tenu bon!", sourit aussi une Américaine, Samantha Rogers. Mais de nombreux déçus n'ont pas pu entrer faute de place, et à l'intérieur, plusieurs personnes, comme Victorien Choquet, 20 ans, dénoncent un "vrai un problème d'organisation": "On a attendu trois heures" pour entrer et "à l'intérieur, pas d'accès à l'eau", déplore-t-il. Rien qu'à Paris, 4.000 policiers et gendarmes sont mobilisés. . Chaleur Dans les fan zones de Paris et de Rennes, en raison de la chaleur le personnel de sécurité et les pompiers ont arrosé la foule. Ecrasée par le soleil, celle de Rennes qui peut accueillir 25.000 personnes était déjà quasi pleine à 15h00. Il fait 30 degrés, et le personnel de sécurité arrose doucement avec un jet d'eau les supporters amassés en plein soleil. Jennifer Martin est aux premières loges avec ses 5 enfants âgés de 1 à 13 ans, tous en bleu blanc rouge, pour leur faire "vivre ce qu'elle a vécu en 1998". . Stress Alors que des centaines de supporters ont investi le centre ville de Lille et notamment la Grand Place, Rachel Tehri, 19 ans, va regarder la finale "entre copines". "Je suis super stressée, vivement que la finale commence car je pourrai me détendre un peu ! Enfin ça dépendra du déroulement du match... Ça sera compliqué mais j'y crois" déclare la jeune femme. "Je suis moins confiant qu'avant la finale de l'Euro-2016...mais c'est peut-être bon signe. J'espère qu'on gagnera cette fois", s'exclame Stéphane Lefèbvre, 32 ans, alors que ses amis entonnent une chanson en l'honneur du Nordiste Benjamin Pavard. . Rupture de stock pour l'Equipe A Lyon, Olouamat Roch, 26 ans, gérant d'un kiosque à journaux situé en face de la fan Zone, place Bellecour avait 34 numéros de l'Equipe, qui sont tous partis ce matin. "C'est surtout les jeunes qui en ont acheté et des pères de famille. Maintenant, je ferme. Je vais manger un petit peu, prendre des forces et regarder le match dans la fan zone en face pour l'ambiance. Si les Bleus gagnent et qu'il y a soixante personnes sur le kiosque pour fêter la victoire, j'ai peur que quelqu'un se retrouve à l'intérieur en passant par le toit et se fasse mal". . Rentrer pour pleurer A Strasbourg dans l'ancienne manufacture des tabacs, dans des effluves de flammekueche au munster, Julien Arbogast, logisticien dans les transports de 24 ans, prévoit de rester jusqu'à 7H du matin, heure de fermeture... en cas de victoire de la France ! "J'ai prévenu mes collègues, j'irai bosser mais je ne sais pas comment", s'esclaffe-t-il. En cas de défaite, il prévoit de "rentrer pour pleurer". Près d'un comptoir à bière, trois jeunes, casquettes à l'envers sur la tête et une pinte dans chaque main, lèvent leurs verres très haut, en signe de victoire annoncée. L'un lance: "Si on gagne, c'est le plus beau jour de ma vie. Si Giroud marque, je porterais sa coupe jusqu'à ma mort !" . Moment de communion Sur une place piétonne d'Aubagne, à l'ombre des mûriers, Alexis Merino, tatouages de la Corse jusqu'aux épaules, veut permettre aux clients de son bar "de vivre un moment tous ensemble, un moment de communion". "Les gens viennent pour la ferveur, c'est pas des spécialistes du foot. Ce qui est beau c'est d'entendre tout le monde chanter ensemble la Marseillaise", raconte-t-il. Dans cette ville de Provence, Il est l'un des rares à ne pas parier sur une victoire de la France : "Je préfère être pessimiste et ne pas vendre la peau de l'ours. J'ai encore en tête l'Euro 2016. Je vais profiter du match, et après, une victoire ce serait la cerise sur le gâteau !"

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