Ligue de diamant à Londres: Lasitskene retrouve le sourire

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Battue le 13 juillet à Rabat après 45 succès consécutifs, la Russe Mariya Lasitskene s'est relancée en égalant sa meilleure performance de l'année à la hauteur (2,04 m), dimanche lors du meeting Ligue de diamant de Londres.

Lasitskene n'aura donc pas eu à ruminer longtemps son échec marocain. La championne du monde a rétabli la hiérarchie dans un concours où elle a fini par dompter sa dauphine italienne Elena Vallortigara. Là voilà de nouveau sur les bons rails à deux semaines des Championnats d'Europe (6-12 août à Berlin).

"Je me sens plus forte après une journée comme aujourd'hui. Tout s'est bien passé et je me sens en bonne forme. J'ai la capacité de continuer à aller encore plus haut", a déclaré celle qui a dans le viseur le vieux record du monde de la Bulgare Stefka Kostadinova (2,09 m, le 30 août 1987).

Le chrono a lui frétillé sur 800 m avec le Kényan Emmanuel Korir, vainqueur en 1 min 42 sec 05, alors que le Botswanais Nijel Amos, en tête du bilan mondial jusque-là (1 min 42 sec 14 vendredi à Monaco), est apparu logiquement émoussé dans la capitale britannique (4e en 1 min 43 sec 29).

- 3e chrono de l'histoire pour Hassan -

Le champion du monde Perre-Ambroise Bosse, qui a amélioré dans la Principauté son meilleur temps de l'année (1 min 44 sec 20), a sans doute pu en profiter pour voir à l'oeuvre à distance quelques-uns de se ses futurs adversaires aux "Europe". Le double tenant du titre et médaillé d'argent mondial, le Polonais Adam Kszczot, est encore un peu court (6e en 1 min 44 sec 72) mais il y aura des Britanniques pour se mêler à la bagarre à Berlin à l'image de Jake Wightman (5e en 1 min 44 sec 61).

Le mile dames a également faut vibrer les spectateurs du stade olympique avec le 3e chrono de l'histoire pour la Néerlandaise Sifan Hassan (4 min 14 sec 71), tout comme le 100 m haies avec la MPM de Kendra Harrison (12 sec 36).

Le 200 m n'a pas été en reste avec le Jamaïcain Akeem Bloomfield. Le sprinteur de 20 ans n'a pas fait aussi bien que la pépite américaine Noah Lyles (21 ans), l'homme le plus rapide de l'année sur le demi-tour de piste (19 sec 65, vendredi à Monaco), mais il est descendu sous les 20 secondes pour la première fois de sa carrière en 19 sec 81. Voilà un nouveau nom à ajouter à la longue liste des jeunes bolides lancés dans la course à la succession de la légende Usain Bolt.

"Je suis très content avec ce chrono parce que c'est juste phénoménal. Mais je ne pense pas que quelqu'un dépassera un jour Usain Bolt et je ne pense pas qu'il puisse être comparé à de simples mortels comme moi. Si j'arrive à faire la moité de ce qu'il a fait, ce serait déjà un fantastique accomplissement", a lâché Bloomfield, qui a disputé à Londres la dernière course de cette saison sans JO ni Mondiaux au programme.

- Adieux de Rutherford -

En l'absence sur blessure de prodige cubain et N.1 de l'année Juan Miguel Echevarria, le champion du monde de la longueur Luvo Manyonga s'est régalé (8,58 m) dans le même enceinte où il avait été sacré l'an passé.

"Je n'ai pas nécessairement besoin de combler mon retard sur Juan Miguel. Je dois juste faire mon travail et me concentrer sur moi-même", a estimé le Sud-Africain, qui prépare son championnat continental (1-5 août à Asaba au Nigeria).

Pour ses adieux à la piste à 31 ans, le sauteur en longueur britannique Greg Rutherofrd, au palmarès long comme le bras (champion olympique et du monde), a terminé dernier mais a eu droit à une magnifique ovation du public londonien.

Enfin, l'Américaine Jenna Prandini (22 sec 16) a surpris toutes les favorites du 200 m dames (Ta Lou, Schippers, Asher-Smith).

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