Alaphilippe: "Une très bonne chose de connaître le parcours"

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"Je connaissais les derniers kilomètres. C'était une très bonne chose de connaître le parcours. Je savais à quoi m'attendre", a expliqué le Français Julian Alaphilippe, vainqueur mardi de la 16e étape à Bagnères-de-Luchon, avec un maillot à pois solidement installé sur ses épaules.

Q: Comment avez-vous abordé la dernière descente, avec la chute d'Adam Yates?

R: "Je connaissais les derniers kilomètres, parce que j'avais fait l'étape en reconnaissance avec mon ami Bob Jungels (son coéquipier chez Quick Step, NDLR). C'était une très bonne chose de connaître le parcours. Je savais à quoi m'attendre, que c'était une descente très technique et dangereuse. Je savais aussi que Yates était à une quinzaine de secondes. Je n'ai pas eu d'information avec le vent qui soufflait, je n'entendais rien dans l'oreillette. Je ne savais pas qu'il était tombé. Quand je l'ai rattrapé, je l'ai vu remonter sur son vélo. Ça m'a fait chié pour lui, j'ai voulu être fair-play et l'attendre un peu. J'ai vu qu'il était à 100 mètres derrière. Il devait avoir mal et il a certainement du avoir peur dans tous les virages suivants. C'est la course, j'aurais très bien pu tomber aussi. Je lui souhaite bon rétablissement et à Philippe (Gilbert son coéquipier tombé dans la descente du Portet d'Aspet, NDLR) aussi."

Q: L'étape a été marquée par une neutralisation en début d'étape. Comment avez-vous vécu ces incidents?

R: "Je n'ai pas grand chose à dire là-dessus, parce que, honnêtement, j'ai passé une journée très difficile comme tout le monde. Ça a été dur d'être dans le groupe de devant. J'ai essayé de m'économiser un petit peu parce que je n'avais pas des sensations incroyables. J'avais déjà fait pas mal d'efforts avant que la course ne soit neutralisée. Je n'ai pas vraiment compris ce qui s'est passé. Il y a eu des coureurs qui ont pris du gaz lacrymogène dans les yeux."

Q: Vous faites partie des meilleurs descendeurs du monde. Est-ce que cela se travaille? Avez-vous des conseils?

R: "Je ne sais pas, je n'ai jamais appris à descendre. Il faut savoir prendre des risques mais aussi rester concentré et vigilent. Je ne pense pas que ce soit quelque chose qui se travaille. Ça fait partie des choses que j'ai déjà en moi. Je ne dis pas que je suis le meilleur descendeur du peloton mais on va dire que je préfère descendre que monter. Il faut juste être en accord avec son vélo, avoir de la confiance en soi. Mais pas trop."

Q: Vous avez désormais deux victoires d'étapes et portez le maillot à pois. Le classement général peut-il être dans quelques années un objectif?

R: "C'est un Tour de France qui est incroyable pour moi jusqu'à présent. Mon objectif, c'était de gagner une étape. Maintenant, je porte le maillot à pois depuis quelques jours, je me sens bien, j'ai gagné deux étapes... Je profite jour après jour, je me fais plaisir malgré la difficulté. Mais je ne pense pas du tout au classement général. J'étais très concentré sur les classiques en début de saison, et ça m'avait bien réussi (vainqueur de la Flèche Wallonne, NDLR). Là, j'étais concentré sur l'objectif de gagner une étape et ça marche plutôt bien. Il ne faut pas tout mélanger, ce n'est pas parce que je porte le maillot à pois et que j'ai gagné deux étapes que je suis capable de gagner le Tour de France."

Propos recueillis en conférence de presse.

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