Ligue 2: Lens, Sochaux et Auxerre, trois clubs historiques en quête d'un second souffle

Ligue 2: Lens, Sochaux et Auxerre, trois clubs historiques en quête d'un second souffle
Par AFP
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A eux trois, ils cumulent plus de 150 saisons dans l'élite et pourtant ils végètent en Ligue 2 depuis plusieurs années: Lens, Sochaux et Auxerre sont en quête d'un second souffle et gardent la L1 en ligne de mire.

. RC Lens

Après un dernier exercice catastrophique, achevé à la 14e place de L2 après avoir débuté la saison par sept défaites, Lens repart presque de zéro. Exit l'Atletico Madrid, qui n'est plus actionnaire du club, désormais contrôlé par Joseph Oughourlian, un homme d'affaires français basé à Londres. Exit aussi Gervais Martel, président emblématique des Sang et Or depuis 30 ans. "C’est un chapitre qui se ferme" concède le nouveau président lensois.

Pour ne pas revivre une saison noire, "beaucoup de changements" sont intervenus à Lens durant l'intersaison. "On a fait des erreurs de jugement. Nous devons en tirer les conséquences", admet Oughourlian. Avec 16 départs et 8 arrivées, l'effectif a été chamboulé et il faudra probablement un peu de temps pour que l'équipe trouve son rythme de croisière. Le navire lensois sera piloté par Philippe Montanier, qui a remplacé Eric Sikora. "Avant de parler de jeu, on va parler de générosité, de travail et d’humilité" martèle le nouveau technicien. En effet, les valeurs sont au coeur du nouveau projet: "fidélité, passion, ambition, fierté et respect" sont les maîtres-mots des dirigeants artésiens, qui veulent reconquérir un public malmené l'an dernier. En baisse de 6 millions d'euros grâce à une "réduction du train de vie en interne", le budget du RCL restera toutefois le plus important de L2 avec 36 millions d'euros. Lens reste donc un des favoris pour la montée. Et avec "25 millions d'euros de pertes opérationnelles" par an, retrouver l'élite devient urgent...

. FC Sochaux-Montbéliard

Longtemps recordman du nombre de saisons dans l’élite (66), Sochaux entamera vendredi sa cinquième saison de rang en Ligue 2, un triste record dans l’histoire du club. Couvé pendant plus de huit décennies par Peugeot, qui l'a créé en 1928, le FCSM a connu un énorme bouleversement en étant vendu à l’été 2015 au Chinois Li Wing Sang. Trois saisons plus tard, le mariage n’a rien d’un conte de fées. Le bilan sportif est mauvais (15e en 2016, 13e en 2017, 10e en 2018), mais surtout la fracture entre les supporters, mais aussi les élus locaux, et le dirigeant chinois, empêtré dans les difficultés financières, est désormais actée.

Tous ces éléments ont amené Li Wing Sang à confier pour les trois prochaines saisons la gestion du club aux Basques du groupe Baskonia Alaves, propriétaire du Deportivo Alaves (D1 espagnole), mais également du Saski Baskonia (basket). "L'idée c’est de devenir les propriétaires du club. C’est pour cela que nous sommes ici pour commencer le travail de restructuration. Il faut un club qui développe ses propres ressources et active sa propre attractivité", a souligné Haritz Kerejeta, directeur général de Baskonia Alaves. Avec 13 arrivées et 18 départs, les nouveaux dirigeants ont déjà fait le ménage et réduit sensiblement les dépenses. Avec quatre victoires, un nul et une défaite, la préparation s'est avérée intéressante. Il faudra désormais confirmer en championnat...

. AJ Auxerre

Descendu en Ligue 2 en 2012 après 32 saisons consécutives dans l'élite, l'AJA n'a jamais su rebondir, ne terminant jamais plus haut que la 8e place (2016). L'ancien club de Guy Roux a même frôlé la descente en National en 2017 (17e), peu après son rachat par des investisseurs chinois.

"Je pense que l'AJA a toujours sa place en Ligue 1. Nous nous donnons tous les moyens pour que ce soit le plus vite possible. Mais nous nous sommes donné un laps de temps. Nous ne sommes qu'à la moitié de notre projet, voire au tiers. Nous avons du temps", explique à l'AFP Francis Graille, ancien patron du Losc (1999-2002) et du Paris SG (2003-2005), nommé président exécutif par les nouveaux investisseurs en mai 2017.

Avec un budget de 21 millions d'euros, le club bourguignon a les moyens de se mêler à la lutte pour la montée. "Nous avons opéré quelques retouches à notre équipe alors que l'an dernier nous avions dû avoir recours à 14 arrivées. Cet été nous ne voulions pas bouleverser notre équipe", insiste Graille. L'entraîneur Pablo Correa, arrivé en décembre dernier, a réalisé une bonne seconde partie de saison et misera donc sur la stabilité pour créer la surprise cette année.

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