Face à la Chine, les Palaos cherchent l'aide de Washington et Tokyo

Photo non datée des îles Palaos obtenue le 28 octobre 2015
Photo non datée des îles Palaos obtenue le 28 octobre 2015 Tous droits réservés MATT RAND
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Par AFP
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Le président des Palaos a demandé aux Etats-Unis et au Japon d'aider l'industrie touristique frappée par l'apparente interdiction faite par Pékin à ses ressortissants de visiter ces îles paradisiaques de Micronésie, du fait de leurs relations diplomatiques avec Taïwan.

Tommy Remengesau a déclaré n'avoir pas eu de confirmation officielle de cette interdiction rapportée par les médias mais a souligné que le nombre de touristes venus de Chine, l'un des plus gros marchés du minuscule Etat, avait reculé.

La Chine communiste considère que Taïwan fait partie intégrante de son territoire, même si l'île est dirigée de façon indépendante par un régime rival depuis 1949.

Le président des Palaos a ajouté que Taïwan avait déjà promis d'augmenter la fréquence de ses vols à destination de l'archipel et qu'il avait demandé l'aide de Washington et Tokyo.

"J'ai contacté le Japon, je leur ai dit +s'il vous plaît, construisez un ou deux hôtels de luxe aux Palaos+", a-t-il déclaré à la presse mercredi. "J'ai contacté Taïwan, j'ai contacté les Etats-Unis (...) Un petit investissement peut grandement contribuer à la progression économique d'une petite nation comme les Palaos".

Il a ajouté qu'il comptait aussi demander à la Corée du Sud et à l'Union européenne d'encourager les gens à visiter son pays.

Le président a exclu de renoncer à la reconnaissance diplomatique de Taïwan pour complaire à Pékin. "Nous sommes bons amis, qu'il vente ou qu'il pleuve", a-t-il déclaré.

Pékin et Taipei se livrent depuis longtemps à une lutte d'influence dans le Pacifique. Les deux pays offrent leur aide et leur soutien aux petites nations de la région en échange de la reconnaissance diplomatique.

En 2016, les touristes chinois représentaient 47% du total des visiteurs étrangers, les Taïwanais 10%. Les Palaos avaient alors accueilli 150.000 touristes.

Mais Palau Pacific Airways, qui relie Hong Kong et Koror, vient d'annoncer qu'elle était contrainte de suspendre ses vols après une dégringolade du nombre de touristes chinois.

Sea Passion Group, propriétaire de la compagnie, a écrit une lettre au Congrès des Palaos pour accuser Pékin d'avoir décrété les îles "destination illégale".

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