Grèce : les incendies dévastateurs d'origine criminelle ?

Vue aérienne de Mati en Grèce, dévastée par les incendies de forêt
Vue aérienne de Mati en Grèce, dévastée par les incendies de forêt Tous droits réservés FLYGREECEDRONE/via REUTERS
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Par Euronews
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Alors que les autorités grecques sont pointées du doigt pour leur gestion des incendies, qui ont fait plus de 80 morts, le gouvernement suspecte des feux d'origine criminelle.

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La côte orientale d'Athènes est complètement calcinée. La Grèce est sous le choc quatre jours après le terrible incendie qui a ravagé les abords du port de Rafina et fait plus de 80 morts, ainsi que de nombreux disparus.

Alors que les critiques s'intensifient sur la gestion du drame par les autorités, le gouvernement grec a décidé d'ouvrir une enquête sur les causes des feux, qui se sont déclarés lundi dans la même zone et au même moment.

"Je voudrais insister sur l'importance de ces images que nous vous avons montrées, nous avons des éléments sérieux qui indiquent que le feu serait d'origine criminelle", a déclaré Nikos Toskas, ministre adjoint à la Protection du citoyen, lors d'une conférence de presse.

Avec l'appui des cartes satellitaires, le ministre grec a insisté sur les 13 feux qui se sont déclarés en Attique en même temps et sur la violence des vents. A environ 120km/h, ils ont permis aux flammes de se déplacer rapidement et auraient empêcher l'évacuation de la ville de Mati totalement détruite. Des arguments qui ne suffisent pas pour calmer la colère des riverains qui de leur côté se sont sentis abandonnés.

Près de 2 500 maisons ont été fouillées sur la côte sinistrée, la moitié d'entre elles sont inhabitables en l'état et les secours continuent de ratisser la région à la recherche d'autres victimes.

Les médecins légistes, eux, poursuivent le douloureux travail d'identification des corps, rendu extrêmement compliqué - la plupart d'entre eux étant entièrement calcinés. Les familles des victimes ne sont pas autorisées à voir les corps et de nombreux rescapés souffrent de choc post-traumatique.

Le pays vit son troisième et dernier jour de deuil national avec la crainte de voir encore le bilan s'alourdir.

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