Tour de France: quatre choses à savoir sur Arnaud Démare

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Par AFP
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Racines, montagne, pavés, entourage: quatre choses à savoir sur Arnaud Démare, vainqueur à Pau de la 18e étape du Tour de France:

Il cultive son jardin

Très attaché à ses racines picardes, le sprinteur français numéro un vit près de Beauvais, à quelques hectomètres du foyer de son enfance. Près de sa maison, il s'occupe d'un potager qu'il cultive selon des méthodes naturelles, en adepte de la permaculture ("il faut laisser le sol vivre et se régénérer").

"Mon père a toujours eu un potager et, quand tu as l'habitude de consommer des légumes de tes parents, ça te manque vite de manger de bonnes choses quand tu commences à ouvrir des boîtes de conserve. J'ai essayé de reproduire ça chez moi, avec un esprit bio", expliquait-il dans L'Equipe au départ du Tour. "Je mêle plaisir et performance en mangeant bien. Je cuisine à la vapeur ou je mange cru pour ne pas perdre le bénéfice. Mon assiette me donne de bonnes vitamines et c'est lié à mon rendement".

Il aime la montagne... en dehors des courses

Dans le Tour, Démare a beaucoup souffert pour rentrer dans les délais des étapes de montagne. Mais, contrairement aux apparences, il apprécie les cols et l'atmosphère tranquille de la montagne.

"Le problème, c'est quand le rythme est trop élevé en course", dit le Picard. "Quand tu as un gruppetto qui va bien, qu'il n'y a pas de stress pour les délais, tu prends du plaisir en montagne. Au Dauphiné, l'an dernier, on était allé à La Clusaz, au col de la Colombière. C'était magnifique et je m'étais dit qu'il fallait y revenir en stage". Chose faite le mois dernier.

Il rêve de Paris-Roubaix

Pendant son enfance, "Nono" (son surnom dans l'équipe Groupama-FDJ) a été bercé par les images des pavés de Paris-Roubaix, d'autant que la course part de la cité picarde de Compiègne. Son père, Josué, qui conduit régulièrement le scooter pour l'entraîner, est un ancien coureur qui écumait les courses de l'Oise. Sa mère, Nadine, est aussi une ancienne cycliste.

Dans l'encadrement de son équipe, Démare peut trouver appui auprès de deux anciens vainqueurs de la "reine des classiques". Marc Madiot, le manager général, l'a gagnée à deux reprises (1985 et 1991). Frédéric Guesdon, l'un des directeurs sportifs, en est le dernier vainqueur français (1997).

Il est programmé pour gagner

Habitué à gagner dans les catégories de jeunes, le vainqueur de Pau a appris très tôt à supporter la pression. "Je l'ai depuis le championnat du monde", dit-il à propos de son titre mondial dans la catégorie des moins de 23 ans (espoirs) décroché en 2011 à Copenhague où il s'était présenté à la tête de l'équipe de France avec les pleines responsabilités.

Dans son équipe actuelle, qu'il a intégré l'année suivante, Démare est devenu l'un des deux leaders, à côté de Thibaut Pinot tourné vers la montagne et les classements généraux. Il a obtenu la pleine confiance de Marc Madiot à qui il a ramené deux titres de champion de France et surtout une grande classique, Milan-San Remo 2016. De quoi recruter les éléments d'un "train" solide (Guarnieri et Sinkeldam notamment) pour lui emmener les sprints et le placer sur orbite.

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