Greffe du foie d'Abidal: son cousin donneur se défend d'avoir touché "un centime"

Greffe du foie d'Abidal: son cousin donneur se défend d'avoir touché "un centime"
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Gérard Armand, auquel une partie du foie a été prélevée pour la greffer en 2012 à son cousin Éric Abidal, ancien joueur et actuel directeur sportif du FC Barcelone, affirme vendredi n'avoir touché "pas un centime" pour ce don d'organe et ne pas comprendre la polémique.

"Rien, pas un centime ! Comment peut-on s'interroger là-dessus ? Moi j'ai simplement donné mon organe pour sauver un membre de ma famille. Je n'ai pas réfléchi. C'était une bonne action, toute simple comme n'importe qui le ferait pour aider un proche malade", explique Gérard Armand dans un entretien à la Dépêche du Midi.

Le parquet espagnol a annoncé lundi avoir demandé la réouverture de l'enquête sur la greffe du foie dont a bénéficié le footballeur Éric Abidal, à l'époque défenseur du FC Barcelone, après la publication d'informations sur un éventuel trafic d'organes.

Cette décision intervient alors que l'organisation espagnole chargée du don d'organes (ONT) avait déclaré mi-juillet la greffe d’Abidal "conforme à la loi".

Cousin assez éloigné du joueur, son cousin étant un frère de sa mère, Gérard Armand, revient sur la façon dont il a été contacté pour ce don.

"Simplement par l'épouse d’Éric. Après son opération en 2011 d'une tumeur du foie, la maladie est assez rapidement réapparue. La seule solution d'après les médecins d'après ce que l'on m'a dit, c'était de procéder à une greffe", explique-t-il.

Ensuite, ce donneur qui n’avait croisé le joueur que dans des réunions de famille et ne l'a pas revu beaucoup après, a passé moult tests psychologique et de compatibilité. Puis l'opération a été réalisée.

Mais, avec la naissance ds la polémique, "à force de lire les magouilles" sur le trafic", il s'est demandé "si on ne l'avait pas ouvert pour rien". Aussi a-t-il fait faire une échographie. Et d'être certain maintenant qu'on lui a "bien prélevé le lobe droit de (s)on foie".

Pour Gérard Armand, qui a déménagé de Lyon à Toulouse, il est important de souligner que cette opération ne lui rien a rapporté: "Je travaille pour le même groupe. J'effectue des rotations en trois/huit. Je roule toujours en 406 et pour être très transparent, j'ai même des soucis financiers que j'ai réglés avec ma femme et mon banquier".

Quant à l'enquête ouverte par le parquet de Barcelone sur la greffe, le donneur se dit prêt à collaborer. "Je répondrai à toutes les questions. Je n'ai rien à cacher. Je veux simplement qu'on me laisse tranquille", assure-t-il.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Champions de Franc : La ville rose entre le rouge et le violet

Ligue 1 : Amiens et Toulouse en sursis, l'OL débouté

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya