Tour de France: le baroud d'honneur infructueux de Romain Bardet

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Une attaque à 100 kilomètres de l'arrivée et une échappée au long cours: Romain Bardet a tenté une grande manœuvre pleine de panache, vendredi, lors de la 19e étape du Tour de France, mais s'est finalement incliné sur son exercice favori, la descente.

"Ça fait plusieurs étapes qu'il n'y avait aucune ouverture. Aujourd'hui, avec un col aussi difficile que le Tourmalet au milieu de l'étape, je me suis dit que c'était l'étape ou jamais pour partir à l'assaut et faire les grandes manœuvres", a expliqué le leader de l'équipe AG2R La Mondiale à l'arrivée à Laruns, dans les Pyrénées-Atlantiques, après une étape pyrénéenne de 200 kilomètres.

"Ce n'était pas loin de fonctionner, il fallait essayer", a ajouté Bardet, déçu une nouvelle fois.

Ému au moment de s'exprimer, l'Auvergnat de 27 ans a échoué de peu dans sa tentative.

Alors que le peloton roulait sous le rythme des Sky, il est parti dans les premiers kilomètres à fort pourcentage du col du Tourmalet, derrière l'Espagnol Mikel Landa (Movistar). Au pied du col des Bordères, l'écart a grandi à près de trois minutes et demie sur le peloton des favoris, grâce au travail dans l'échappée de Andrey Amador, coéquipier de Landa parti en éclaireur.

Le gros travail du Néerlandais Robert Gesink pour protéger son leader, le Slovène Primoz Roglic au sein de l'équipe Lotto NL, a réduit ensuite l'écart à une minute et demie, à portée de tir.

"Derrière, on a eu une équipe Lotto NL qui était très forte et qui a annihilé l'échappée de Landa et de Bardet. Ils ont bien couru", a reconnu le manager général de la formation française, Vincent Lavenu.

- "Enfin être un acteur" -

Après le retour du groupe des favoris, à l'approche du sommet de l'Aubisque, la situation était idéale au moment d'aborder les 20 kilomètres de descente vers Laruns. C'était sans compte sur Roglic, le futur vainqueur.

"Une fois que l'on a perdu 15 mètres sur Roglic c'est impossible de rentrer. C'est comme ça, c'est malheureux", a soupiré Bardet, troisième sur la ligne dans le sillage du maillot jaune, le Gallois Geraint Thomas.

Un baroud d'honneur à l'orgueil pour le Français, qui comptait parmi les favoris du Tour? "A l'orgueil, je ne sais pas. En tous cas, ça fait plaisir d'être un peu à l'avant sur ce Tour de France. Et d'avoir pu enfin être un acteur".

Depuis le départ, Bardet s'est plus retrouvé dans la réaction que dans l'action sur les routes du Tour, comme ce fut le cas à Mûr-de-Bretagne ou sur les pavés, ou dans les Alpes.

Une victoire d'étape serait venue mettre du baume au coeur du meilleur Français au classement général (7e à plus de 5 minutes), qui a définitivement abandonné ses dernières chances de remporter le Tour, mercredi, sur les pentes du Col de Portet.

"On a vraiment livré une belle bataille avec un grand leader sur les routes du Tour", a estimé de son côté le directeur sportif d'AG2R La Mondiale, Julien Jurdie, à propos de l'étape de vendredi. "Chapeau à lui, il s'est battu comme un lion".

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