Des amis devenus ennemis: l'itinéraire compliqué de proches de Trump

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Les vives tensions entre Donald Trump et son ex-avocat et conseil Michael Cohen ne sont que le dernier exemple d'une série de querelles spectaculaires entre le président américain et certains de ses proches confidents.

- L'homme de main -

Sur le papier, la mission de Michael Cohen était claire: "avocat personnel du président Donald J. Trump".

Mais en vingt ans à ses côtés, les attributions de l'avocat personnel du magnat de l'immobilier ont été bien plus larges que celles d'un conseil juridique classique: porte-parole, premier supporter, homme de main... Personne ne pouvait soutenir Donald Trump de manière aussi intense que Michael Cohen.

Ce dernier avait un jour rapporté voir en M. Trump un "patriarche" et un "mentor", davantage qu'un patron. Il s'était même dit un jour prêt à "prendre une balle" pour le protéger.

Mais leur idylle a commencé à péricliter quand Donald Trump, une fois élu à la présidence, ne lui a pas proposé de poste dans son administration. Leur relation a empiré un peu plus quand Michael Cohen s'est retrouvé au coeur d'une enquête fédérale, des difficultés auxquelles le président n'a répondu que par son silence.

La loyauté de Michael Cohen est désormais consumée. Un enregistrement d'une conversation privée entre les deux hommes a ainsi fuité, des révélations gênantes se sont multipliées dans la presse, provoquant l'ire du président américain sur son réseau social préféré.

Ce fut le cas vendredi matin quand Donald Trump a réagi sur Twitter à des informations de médias américains selon lesquelles Michael Cohen affirmait que Donald Trump avait approuvé une réunion en juin 2016 entre ses proches et une avocate russe à la Trump Tower.

"Je ne savais RIEN de la rencontre avec mon fils Don Jr", a affirmé le milliardaire républicain sur Twitter, accusant son ex-avocat, sans le nommer, "d'inventer des histoires" pour se tirer d'une "sale affaire qui n'a rien à voir".

- Le stratège -

Hormis Donald Trump lui-même, il n'y avait peut-être personne d'autre qui avait fait autant pour permettre son élection que Steve Bannon. Proche de l'extrême-droite américaine, l'ancien patron du site ultra-conservateur Breitbart News avait réussi à monter une coalition entre l'alt-right et les caciques du parti républicain, ouvrant les portes du pouvoir au New-Yorkais.

A la Maison Blanche, le "président Bannon", comme il était parfois surnommé, était conseiller stratégique et avait l'oreille de Donald Trump.

Accusé d'être responsable des querelles internes et auteur des fuites ayant secoué les débuts de l'administration Trump, il a toutefois quitté la Maison Blanche en assez bons termes.

Mais sa participation au livre "Le feu et la fureur" ("Fire and Fury") du journaliste Michael Wolff, récit controversé de la vie à la Maison Blanche, a déclenché la colère de Donald Trump.

Le président lui a collé le sobriquet de "Steve le débraillé" et moqué son ancien stratège, qui "s'est mis à pleurer quand il a été limogé et a supplié qu'on lui rende son travail".

La paire semble s'être quelque peu rabibochée depuis.

- Le sénateur -

Quand le sénateur de l'Alabama Jeff Sessions a soutenu Donald Trump tôt dans la campagne, en février 2016, l'effet a été immédiat pour cette candidature jugée alors improbable, lui conférant une légitimité au sein de l'establishment et stimulant ses chances à la primaire républicaine dans le sud conservateur.

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La paire a traversé le pays, fait campagne, échangé des compliments et, une fois président, Donald Trump l'a nommé ministre de la Justice.

Mais quand son ami Jeff Sessions a décidé de se récuser de l'enquête russe, Donald Trump ne l'a pas supporté, racontant alors qu'il n'aurait jamais dû lui confier ce poste et l'accusant d'être "TRES faible" pour ne pas avoir enquêté sur Hillary Clinton. Mais jusqu'ici tout va bien pour Jeff Sessions: il garde ses attributions.

D'ailleurs, beaucoup de ceux ayant eu un différend avec Donald Trump, dont ses propres enfants, finissent un jour par revenir dans son giron.

- Sa femme -

Le premier mariage de Donald Trump, avec Ivana Zelnickova, ne s'est pas bien terminé, avec sa relation extra-conjugale avec Marla Maples --qui deviendra ensuite sa deuxième femme-- en une des magazines people.

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Les années faisant, Ivana clame aujourd'hui qu'elle parle toujours à son ex-mari, jusqu'à deux fois par semaine, se décrivant comme "une conseillère de l'ombre".

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