Le Premier ministre hongrois estime que les jours de la Commission européenne sont comptés
PUBLICITÉCe devait être une intervention informelle ; Viktor Orban s'adressant à la minorité hongroise de Roumanie comme il le fait chaque année. Mais le Premier ministre hongrois en a fait une tribune anti-européenne. Fustigeant les institutions de l'UE et une Europe occidentale "non démocratique", il a estimé que les élections européennes de l'an prochain marqueraient une changement de cap.
" La Commission est la gardienne des Traités, plus spécifiquement des traités fondateurs instituant l'Union européenne, a-t-il argumenté. C'est la raison pour laquelle la Commission se doit d'être impartiale, juste, et doit garantir les quatre libertés. Mais au lieu de cela, la Commission européenne est aujourd'hui une institution partiale qui se tient aux côtés des libéraux. Elle est partiale parce qu'elle agit contre l'Europe centrale, et la Commission européenne n'est pas une alliée de la liberté parce qu'elle œuvre à la construction d'un socialisme européen au lieu de défendre la liberté. Nous sommes heureux que ses jours soient comptés. "
Viktor Orban brandit régulièrement le spectre d'une islamisation de l'Europe. Ses relations tumultueuses avec la Commission se sont tendues un peu plus encore le 19 juillet, lorsque celle-ci a décidé de saisir la justice européenne pour contester la politique anti-migrants du gouvernement hongrois.