Super Rugby: les Crusaders sans l'ombre d'un doute

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Toujours plus forte: la franchise néo-zélandaise des Crusaders, portée par son ouvreur Richie Mo'unga, a conservé son titre en Super Rugby en dominant les Lions sud-africains en finale, comme en 2017, 37-18 samedi à Christchurch.

L'équipe de Sam Whitelock et Kieran Read, battue seulement deux fois cette saison, remporte ainsi son 9e titre dans cette compétition et accentue sa domination au palmarès, loin devant les Blues et les Bulls (3 titres).

A travers elle, c'est aussi la Nouvelle-Zélande qui poursuit son règne sur le championnat provincial de l'hémisphère sud: depuis 2014 et le succès des Waratahs australiens, aucun titre ne lui échappe.

Les Lions restent eux sur leur faim. Toujours vierge de titre, la franchise de Johannesburg essuie son troisième revers consécutif en finale, après s'être inclinée en 2016 face aux Hurricanes (20-3) puis en 2017 à domicile face aux Crusaders (25-17).

"Nous avons tout donné et le mérite revient aux Crusaders, ils ont été incroyables. Ils ont arrêté tout ce que nous leur jetions", a réagi le capitaine des Lions Warren Whiteley.

"Gagner l'an dernier et réussir à nouveau est quelque chose de spécial", a dit de son côté Scott Robertson, l'entraîneur des Crusaders. "Notre défense sur les ballons portés a été énorme. Il fallait qu'elle le soit: s'ils avaient marqué deux ou trois fois (de plus, NDLR), ils auraient gagné", a-t-il ajouté.

Archi-favorite après avoir terminé largement en tête de la saison régulière, la formation de Christchurch a construit sa victoire dès la première période grâce à une efficacité maximale: avec 36% de possession et 30% d'occupation seulement, elle menait déjà 20-6 à la pause.

- Mo'unga a eu tout bon -

Richie Mo'unga y est pour quelque chose. L'ouvreur des Crusaders s'affiche comme un concurrent de plus en plus sérieux de Beauden Barrett chez les All Blacks, lui qui a connu sa première sélection fin juin en entrant en cours de jeu face à la France (49-14).

Il a d'abord offert une passe en or à l'ailier Seta Tamanivalu après une touche (10-3, 21e), puis a profité d'un coup de pied trop faible de son vis-à-vis Elton Jantjies pour faire la différence depuis sa moitié de terrain et lancer Jack Goodhue, dont le franchissement a abouti à l'essai de David Havili (20-3, 35e).

Les Lions n'ont pas abdiqué et ont réduit l'écart grâce à Cyle Brink, qui est parvenu à échapper à Heiden Bedwell-Curtis (23-13, 53e).

Mais leur chance est sans doute passée avec la pénalité ratée par Ruan Combrick (60e). Les Néo-Zélandais ont alors mis fin au maigre suspense sur une action initiée par Mo'unga, encore lui, et poursuivie par Matt Todd dont l'incursion dans les 22 m adverses s'est conclue par l'essai de Mitchell Drummond venu au soutien (30-13, 63e).

Ni l'exclusion de Ryan Crotty (68e) ni l'essai du talonneur sud-africain Malcolm Marx (30-18, 69e) ne pouvaient remettre la hiérarchie en question: au-dessus du lot toute la saison, les hommes du capitaine Sam Whitelock s'offraient un dernier essai signé Scott Barrett (37-18, 72e) pour agrémenter leur sacre.

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