Italie: avec Ronaldo, la Serie A regarde vers le haut

Italie: avec Ronaldo, la Serie A regarde vers le haut
Par AFP
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Et si la Serie A était redevenue attractive ? Marqué par le retentissant transfert de Cristiano Ronaldo à la Juventus, le mercato d'été qui se ferme vendredi en Italie a été particulièrement animé avec l'arrivée ou le retour de grands noms, de Carlo Ancelotti à Steven Nzonzi en passant par Javier Pastore.

"Le Calcio à la hausse !" Ca n'est pas un journal italien qui le dit mais AS, l'un des grands quotidiens sportifs espagnols, juste après la signature de Ronaldo à la Juve.

Le journal madrilène avait alors consacré sa Une à la belle santé affichée par le championnat d'Italie lors de cette intersaison, avec une grande photo du Portugais et de petites vignettes sur les transferts de Joao Cancelo de Valence à la Juve (40 millions d'euros) ou de Fabian Ruiz du Betis Séville à Naples (30 M EUR).

Au total, et alors que d'autres mouvements sont possibles jusqu'à vendredi 20h00 (18h00 GMT), les clubs italiens ont déjà dépense plus d'un milliard d'euros, selon le site spécialisé Transfermarkt.

C'est moins, bien sûr, que l'intouchable Angleterre (1,4 milliard) mais nettement plus que l'Espagne (773 M EUR) et plus que la France (405 M EUR) et l'Allemagne (434 M EUR) réunies, ces trois derniers championnats ayant encore deux semaines pour faire des affaires.

Si les dépenses du mois de juillet ne disent rien des résultats du mois de mai, le casting de ce mercato 2018 semble en outre confirmer que la Serie A a retrouvé de son attrait.

- L'effet Leonardo -

La venue de Ronaldo aurait ainsi été impossible il y a encore quelques années, et la possibilité d'une arrivée de Luka Modric à l'Inter Milan, qui a animé les deux dernières semaines du marché, aurait encore été jugée totalement fantaisiste l'été dernier.

Parmi les mouvements les plus spectaculaires, on a également enregistré le retour au pays de Carlo Ancelotti, venu remplacer Maurizio Sarri sur le banc de Naples après avoir à peu près tout gagné en Angleterre, France, Espagne et Allemagne pendant 10 ans.

A la Roma, le directeur sportif Monchi s'est multiplié pour obtenir des renforts de valeur, comme l'ailier Justin Kluivert, l'ancien Parisien Pastore ou, cette semaine, le champion du monde français N'Zonzi.

La spectaculaire opération Juventus-AC Milan, qui a amené Gonzalo Higuain et Mattia Caldara chez les rossoneri pendant que Leonardo Bonucci retournait à Turin, a aussi illustré l'impact immédiat de la prise de fonctions de Leonardo à Milan.

Dans un contexte financier très compliqué et dans l'attente de sanctions liées au fair-play financier, le Brésilien a réussi à renforcer le club lombard, avec l'essentielle arrivée d'un buteur (Higuain), agrémentée de quelques paris comme le prêt du milieu de terrain français de Chelsea Tiémoué Bakayoko.

L'Inter Milan s'est aussi consolidée avec les arrivées de Radja Nainggolan (Roma) et du prometteur attaquant argentin Lautaro Martinez (Racing Club) ou encore le retour en Italie de Keita Baldé après une saison seulement à Monaco.

- redressement sportif -

Mais le "coup du siècle", comme l'a écrit l'hebdomadaire sportif Guerin Sportivo, c'est bien la Juventus qui l'a réussi avec Ronaldo.

"Il va élever le niveau général du championnat", a estimé le légendaire Dino Zoff dans les colonnes de La Stampa. "Tout le monde pourrait en profiter. Avec Ronaldo, tous les regards seront braqués sur nous et toute la Serie A pourrait regagner du terrain", a ajouté le champion du monde 1982.

Le monde du football regarde donc à nouveau l'Italie et cette fois, ça n'est pas pour un désastre comme en novembre dernier, quand la Nazionale n'avait pas réussi à se qualifier pour le Mondial en Russie.

Du côté des clubs, le redressement sportif semble en cours, avec une 3e place à l'indice UEFA, à un pas de la 2e place anglaise. Mais tout n'est pas réglé. La situation dans les instances reste chaotique et les droits TV du championnat pour les trois prochaines années ont été péniblement et mal vendus, quelques semaines à peine avant l'arrivée de Ronaldo.

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Le Portugais va faire du bien à la Juventus, mais il ne réglera pas tout seul tous les problèmes du football italien.

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