L'ITF approuve la réforme radicale de la Coupe Davis

Tennis
Tennis Tous droits réservés EDUARDO MUNOZ ALVAREZ
Tous droits réservés EDUARDO MUNOZ ALVAREZ
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La fédération internationale de tennis (ITF) a adopté jeudi à Orlando le projet de réforme de la Coupe Davis qui redessine totalement le format de l'épreuve par équipes centenaire.

La réforme, consistant notamment à organiser l'épreuve sur une semaine, avec 18 équipes nationales participantes, a recueilli 71,43% des votes des 120 délégués présents, soit plus que la majorité des deux tiers requise.

En lieu et place de la compétition créée en 1900, auparavant étalée sur quatre week-ends de trois jours, sur le terrain de l'une des équipes, avec des matches en cinq sets, sera disputé dès novembre 2019 un tournoi d'une semaine entre 18 équipes avec des matches raccourcis à maximum trois sets.

Boudée par nombre des meilleurs joueurs mondiaux, l'ancienne Coupe Davis n'était en outre pas assez lucrative. Pour sa nouvelle formule, l'ITF a signé un partenariat juteux avec le groupe d'investissement Kosmos, présidé par le footballeur de Barcelone Gerard Piqué, lui assurant trois milliards de dollars (2,5 milliards d'euros environ) sur 25 ans, vingt millions de dollars (17 M EUR) annuels garantis aux joueurs, et plus encore aux fédérations.

Le projet de refonte du tournoi, qui se disputera donc fin 2018 pour la dernière fois sur l'ancien modèle, avait provoqué une levée de boucliers dans de nombreux pays. Australie, Grande-Bretagne et Allemagne s'y sont opposés. En France, la fédération lui a apporté ses voix tandis que de grands noms, à l'image de Yannick Noah, victorieux de l'épreuve comme joueur puis capitaine, a critiqué l'ITF pour avoir "vendu l'âme d'une épreuve historique".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium