Rallye d'Allemagne: Tänak prend le large, Ogier devant Neuville

L'Estonien Ott Tänak (d) lors du Rallye de Finlande le 28 juillet 2018
L'Estonien Ott Tänak (d) lors du Rallye de Finlande le 28 juillet 2018 Tous droits réservés Markku Ulander
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Sur un petit nuage depuis un mois, l'Estonien Ott Tänak (Toyota) a poursuivi vendredi sa remontée fantastique au Championnat du monde des rallyes en prenant confortablement la tête de la 9e manche du WRC en Allemagne, devant le Français Sébastien Ogier (M-Sport Ford).

Le quintuple champion du monde français, deuxième du général en Allemagne vendredi soir après sept spéciales disputées, a lui pris un avantage dont il a terriblement besoin sur son rival belge de Hyundai, Thierry Neuville, sur lequel il accuse 21 points de retard en vue du sacre mondial.

Sur les étroites routes qui sillonnent les champs de la Sarre, à quelque 45 km de la frontière française, c'est le natif de Gap qui a frappé le premier, en remportant la première spéciale du jour, s'emparant provisoirement de la tête du classement général.

Pas pour longtemps. Dès la deuxième spéciale du jour, à Mittelmosel, l'Estonien Tänak a repris la tête du classement en signant au volant de sa Yaris une performance de très haut niveau, après avoir dévalé le parcours sur asphalte de 22 km en 12 min 25 sec 2.

Il a ensuite grappillé un peu de temps sur la courte (9,27 km) spéciale numéro 4 entre Wadern et Weiskirchen (1.8 sec sur Ogier, 2.3 sur Neuville) avant de creuser l'écart plus largement sur les spéciales suivantes.

Résultat, à l'issue de la 7e épreuve (la 6e de la journée), l'Estonien, qui avait remporté la super spéciale d'ouverture jeudi soir, avait fait son trou sur Sébastien Ogier (Ford Fiesta) et Thierry Neuville (Hyundai i20), relégués respectivement à 12 sec 3 et 27 sec 4.

- "Problèmes de stabilité" -

Malgré ce quasi sans faute, l'exigeant Estonien a trouvé des motifs d'insatisfaction: "Pour être honnête, le ressenti n'est pas encore super. J'ai encore quelques problèmes de stabilité", a-t-il pesté en sortant de sa Yaris.

Troisième au classement du Championnat du monde au début de cette neuvième manche allemande, Ott Tänak met désormais la pression sur Sébastien Ogier, qui compte 25 points d'avance sur lui, à seulement cinq manches de la fin et qui, de son propre aveu vendredi, ne "pouvait pas faire plus".

A mi-parcours du rallye d'Allemagne, Ogier a toutefois sauvegardé l'essentiel: grappiller le retard qu'il accuse sur le Belge triple vice-champion du monde.

Signe de la grande tension qui règne au sommet du WRC, le quotidien L'Equipe a affirmé vendredi que le Français avait poursuivi la Fédération internationale automobile (FIA) au civil dans l'espoir de récupérer quatre points qu'il avait perdus sur tapis vert au Rallye du Mexique, pour avoir coupé une chicane de la Power stage.

Le Français a été débouté et c'est bien sur la route qu'il devra refaire son retard sur Thierry Neuville.

A commencer, dès la première épreuve de samedi, par la redoutée portion de Panzerplatte, littéralement "plaques de blindage", un terrain militaire qui a fait la renommée du Rallye d'Allemagne.

La guerre pour le sacre peut reprendre.

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