Le Venezuela rejette les critiques des Etats-Unis concernant l'enquête sur "l'attentat" contre Maduro

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Par AFP
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Le gouvernement du Venezuela a rejeté vendredi les interrogations soulevées par les Etats-Unis sur l'enquête en cours concernant l'attentat présumé contre le président venezuelien Nicolás Maduro le 4 août dernier.

Washington "minimise (...) la gravité des faits et porte de fausses accusations contre les procédures judiciaires venezueliennes, ignorant complètement nos textes législatifs", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le gouvernement venezuelien a réitéré sa thèse selon laquelle l'attaque aux deux drones chargé d'explosif, près de la tribune où M. Maduro prononçait un discours au cours d'une cérémonie en l'honneur de la Garde nationale à Caracas, a été "planifiée et effectuée depuis le territoire américain".

Les "accusations cyniques" de la Maison Blanche cherchent à "interférer" dans la politique du pays pétrolier et à favoriser "le groupe politique qui promeut la déstabilisation et la violence dans le pays", poursuit-t-il.

Dans un communiqué publié vendredi, la porte-parole du Département d'Etat américain, Heather Nauert, a condamné la "violence politique" du 4 août, mais a regretté que "la réponse du gouvernement venezuelien à cet incident ait été de détenir de façon arbitraire des individus et de ne pas poursuivre le processus prévu".

"Par ailleurs, il y a eu violation de l'immunité parlementaire, qui est protégée par la Constitution du Venezuela. Les Etats-Unis condamnent l'usage présumé de la torture pour obtenir des confessions", note le texte.

Quatorze personnes sont actuellement détenues au Venezuela, dont le député d'opposition Juan Requesens, le général de division de la Garde nationale Alejandro Perez Gamez et le colonel Pedro Zembrano, inculpés entre autres de tentative d'assassinat sur la personne du président Maduro.

La Cour suprême a également ordonné l'arrestation et requis l'extradition du député d'opposition Julio Borges, et la destitution de la procureure Luisa Ortaga, tous deux exilés en Colombie.

"Que les personnalités politiques liées aux intérêts du gouvernement américain commettent des délits, ne fait pas d'eux des prisonniers politiques mais des criminels, et la justice venezuelienne continuera de lutter contre l'impunité", a averti le ministère des Affaires étrangères venezuelien.

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