Ligue 1: Toulouse-Bordeaux, chaud derby pour le pompier Bédouet

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Thierry Henry ou Laurent Blanc sur le banc de Bordeaux ? Avant de dénicher le successeur de l'Uruguayen Gustavo Poyet, pour l'instant uniquement mis à pied, c'est au pompier de service Eric Bédouet qu'il revient d'officier pour le 83e derby de la Garonne à Toulouse dimanche.

Depuis l'annonce de la mise à pied de Poyet, pour une semaine et en préalable à un licenciement - même si "techniquement tout est possible", a rappelé le président de Bordeaux Stéphane Martin -, les noms d'entraîneurs plus ou moins prestigieux et plus ou moins disponibles pleuvent sur Bordeaux.

Le quotidien L'Equipe met ainsi à sa Une les champions du monde Thierry Henry et Laurent Blanc, ou encore l'entraîneur allemand Jurgen Klinsmann avec en titre "Bordeaux voit grand". Les trois sont libres mais seraient-ils intéressés par le banc des Girondins?

- Crise surréaliste -

En attendant, c'est l'intérimaire historique du club au scapulaire, Éric Bédouet, qui prend le groupe girondin en main. Ce spécialiste reconnu de la préparation physique et adepte du 4-2-3-1 a deux matches à son programme, dimanche à Toulouse puis jeudi à La Gantoise en barrages aller de l'Europa League.

Sa mission première: ramener un résultat après la défaite à domicile devant Strasbourg (2-0). Et aussi un peu de sérénité dans un groupe perturbé par les remous d'une crise un peu surréaliste, alors que le club venait de se qualifier pour les barrages de l'Europa League.

Club en vente, mercato longtemps à l'arrêt, critiques tactiques... Depuis deux mois les tensions devenaient, il est vrai, palpables entre Poyet et ses dirigeants.

Mais, avec la signature de trois joueurs et à un gros mois de la passation définitive de pouvoirs aux Américains de GACP, rien ne laissait présager la diatribe de l'Uruguayen jeudi soir contre sa direction. D'autant que le succès devant Mariupol (2-1) permettait de poursuivre la route vers l'objectif estival: les poules de l'Europa League.

Selon le club, GAPC, qui serait à l'origine de la venue de Poyet en janvier dernier, a validé la décision de Nicolas de Tavernost (le patron de M6 est encore propriétaire de Bordeaux jusqu'à la fin de l'été) d'enclencher la première étape menant au licenciement. Il interviendrait vendredi.

- "Booster" ou "achever" -

Bédouet a l'habitude de ce genre de missions commando. Présent depuis 20 ans, ce travailleur de l'ombre a joué les pompiers de service lors des périodes les plus sombres de l'ère M6: deux matches en 2005 en remplacement de Michel Pavon tombé malade, quatre autres en 2011 après la démission de Jean Tigana, puis enfin l'hiver dernier après le limogeage de Gourvennec avec un déplacement victorieux à Nantes (1-0), juste avant la nomination de Poyet.

Avec un effectif quasi complet (Youssouf Sabaly, seul titulaire en puissance absent), des recrues disponibles, et malgré ce contexte, Bordeaux se présente en favori chez la lanterne rouge toulousaine, marquée par son entame compliquée à Marseille (0-4).

"Ce changement d'entraîneur ne modifie rien pour nous. Éric Bédouet est là depuis toujours (...) Il va continuer ce qui a été fait. Il était sur le banc jeudi", a souligné l'entraineur toulousain Alain Casanova, ne s'attendant "pas du tout" à un Bordeaux "démobilisé ou fragilisé".

"Cette situation est à double tranchant. Ça peut soit les booster, soit les achever", estime de son côté Mathieu Dossevi, pour lequel si Bordeaux n'est pas bien, "ce sera à nous de les mettre un peu plus dans le trou".

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