Le pape attendu au tournant par la communauté LGBT irlandaise

Le pape attendu au tournant par la communauté LGBT irlandaise
Tous droits réservés 
Par Euronews avec AFP, Reuters, APTN
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le mariage homosexuel et l'avortement légalisés, un Premier ministre ouvertement gay, une communauté gay et lesbienne qui veut sa place dans l'Eglise catholique... L'Irlande qui accueille le pape François a changé.

PUBLICITÉ

Le pape François est attendu en Irlande pour clôturer "la rencontre mondiale des familles". Une visite inédite sensée redonner foi aux Irlandais en leur Eglise, autrefois si grande. L'Irlande que le Pape va découvrir a profondément changé depuis la dernière venue d'un souverain pontife dans le pays. L'influence de l'Eglise catholique s'est étiolée. Le pays a légalisé le mariage homosexuel en 2015, installé à a tête un Premier ministre gay l'an dernier et légalisé l'avortement en mai dernier.

Et le pape doit s'attendre à être accueilli par les manifestations des activistes LGBT, alors même que le catéchisme catholique considère toujours les actes homosexuels comme "intrinsèquement désordonnés", "contraire à la loi naturelle" :

"Aujourd'hui, nous voulons nous rassembler au sein de la communauté pour dire, d'une seule voix, que nous voulons notre place au sein de l'Eglise. Nous avons notre foi et nous voulons partager cette foi partout dans le monde."

Au début de son pontificat, le pape François avait déclaré : "si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?". Mais sur le fond, l'Eglise catholique n'a pas encore changé. Et cette chorale LGBT sera là pour interpeller le Pape pendant la rencontre des familles à Dublin... 

Les dernières recherches du gouvernement irlandais sur la famille ont révélé qu'un tiers des Irlandais ne correspondent plus à la définition catholique de la famille.

Dimanche, 500 000 Irlandais sont attendus à la grande messe du pape François, ce sera trois fois moins que pour Jean-Paul II à Dublin, en 1979, signe que les temps ont changé en Irlande et que le Vatican est à la traîne... 

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Affaire du "gâteau gay" nord-irlandais : une demande "irrecevable" pour la CEDH

Le pape François condamne les actes pédophiles

Migrants : nouveau plaidoyer du Pape François