Marseille: montrer les crocs après le naufrage chez les "Crocos"

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Après la déroute (3-1) sur la pelouse des Crocodiles nîmois, l'Olympique de Marseille veut montrer les crocs dimanche soir face aux Rennais, au Vélodrome, conscient d'avoir gaspillé des points chez le promu gardois.

"On a utilisé notre joker", a reconnu vendredi le milieu de terrain Morgan Sanson, l'un des rares à avoir surnagé à Nîmes: "C'était un naufrage collectif, nous n'avons pas le droit de reproduire un tel match".

Sur un nuage après un 4-0 peut-être trompeur contre Toulouse, pour l'ouverture de la saison, l'OM veut retrouver la victoire face aux Rennais après cet accroc nîmois. Avec un mot clef, pour cette rencontre de la 3e journée de Ligue 1: "l'agressivité".

"A Nîmes, le match s'est résumé à un manque d'agressivité", a une nouvelle fois accusé Rudi Garcia, l'entraîneur marseillais, vendredi, en conférence de presse. "Avec 11 joueurs différents et tous les systèmes de jeu du monde, on n'aurait pas pu gagner avec une telle absence de combat."

Et le message est visiblement passé cette semaine à la Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM: "Pour être agressif en match, il faut l'être à l'entraînement. On joue comme on s'entraîne et le coach nous a dit de mettre les protège-tibias", témoignait vendredi Morgan Sanson.

Nouveau faux-pas interdit, donc, pour l'OM: pour se relancer au classement, avec l'ambition de la qualification en Ligue des champions en ligne de mire mais aussi pour faire oublier une semaine pesante en coulisses.

Transfert avorté de "Super Mario" Balotelli, qui a finalement choisi de rester à Nice, faux-départ de Clinton Njie au Sporting Lisbonne, procédure de licenciement engagée contre le latéral Henri Bedimo et blessures de Steve Mandanda et Bouna Sarr, deux des victimes olympiennes de la défaite à Nîmes: l'OM n'a eu que la signature de l'ailier serbe Nemanja Radonjic pour éclaircir un ciel sportif bien pâlichon.

- OM-Rennes: 30 buts en 10 ans -

Une victoire dimanche soir serait donc la bienvenue: mais les Rennais ont la mauvaise habitude de jouer les trouble-fête au Vélodrome, où ils se sont imposés 3-1 l'an passé, comme tous les deux ans depuis la saison 2011-2012. Avec en point d'orgue cette victoire éclatante 5-2 en 2016.

Même sans Wahbi Khazri, désormais stéphanois, les hommes de Sabri Lamouchi seront à prendre au sérieux. Avec une défaite à Lille (3-1) puis une courte victoire à domicile contre Angers (1-0), les Rennais peuvent par exemple compter sur l'ancien lyonnais Clément Grenier, déjà buteur chez les Dogues lillois.

"Rennes, c'est une bonne équipe, une très bonne équipe, même sans Khazri", reconnaissait Rudi Garcia vendredi: "Mais on veut gagner, il n'y a que ça qui nous intéresse".

Pour l'entraîneur olympien, le vrai problème est en fait "l'état de forme très hétéroclite" de son groupe, avec le retour encore récent de ses Mondialistes, Adil Rami ou Florian Thauvin en tête, même si ce dernier a déjà marqué deux fois cette saison, en à peine une heure de jeu: "En fait, nous n'avons eu que dix jours de travail en commun avec tout le groupe. Tout le monde sera prêt après la trêve internationale mais en attendant nous avons encore deux matchs de L1 à jouer !"

Et même sans Balotelli, Garcia reste confiant: "Je suis content avec mes attaquants, c'est avec Valère Germain et Kostas Mitroglou que nous avons marqué 122 buts en 62 matches l'an passé".

Restera aussi à ne pas donner trop de liberté aux attaquants bretons, même si Garcia assure être "très très tranquille avec Yohann Pelé" dans les buts pour suppléer Mandanda, absent trois ou quatre semaines en raison d'une déchirure des ischio-jambiers de la cuisse gauche. Car les rencontres entre Marseillais et Rennais au Vélodrome sont rarement ennuyeuses.

Lors des dix derniers OM-Rennes, 30 buts ont été marqués. Et le seul 0-0 sur cette période remonte à la saison 2010-2011.

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