Top 14: Franciliens et Parisiens voyagent bien

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Franc soleil sur le nord de la Loire: le Stade Français et le Racing 92 sont les deux seuls clubs vainqueurs à l'extérieur samedi en ouverture du Top 14, respectivement à Perpignan et Toulon. Des Varois déjà dans le dur pour les débuts de Patrice Collazo.

. Toulon, l'été en pente raide

Le RCT, battu sans appel par le Racing à Mayol (25-9, point de bonus offensif), a confirmé ses difficultés aperçues lors des matches de préparation, où il s'était déjà incliné à la maison face à Clermont et Lyon. Pas de quoi alarmer en public Patrice Collazo revenu dans son club de coeur cet été, en remplacement de Fabien Galthié, après son départ fracassant de La Rochelle: la reconstruction prendra le temps nécessaire.

Il en faudra sans doute, avec un nouveau manager, aux principes de jeu différents de l'ancienne équipe, à la tête d'un effectif remodelé avec les départs, notamment, des indispensables Chris Ashton, Duane Vermeulen et Ma'a Nonu. Leurs remplaçants, Julian Savea et Liam Messam, viennent tout juste de débarquer sur la Rade: une fois les deux anciens All Blacks intégrés et les automatismes peaufinés, les Varois devraient présenter un visage différent.

Mais Toulon, sans titre depuis 2015, ne doit pas traîner en route s'il veut accrocher la qualification dans ce championnat toujours plus dense. Et son président Mourad Boudjellal, grand consommateur d'entraîneurs (Collazo est le cinquième en chef depuis le départ de Bernard Laporte il y a deux ans), a souvent fait preuve d'impatience. Il a cependant annoncé en fin de saison dernière vouloir ouvrir une nouvelle ère, en misant davantage sur les jeunes pousses locales que les stars étrangères.

. Racing-Clermont, choc en vue

Des pointures étrangères, le Racing en a fait venir deux cet été: l'arrière irlandais Simon Zebo et l'ouvreur écossais Finn Russell. Deux joueurs qui aiment les prises de risque, comme ils l'ont montré samedi (surtout Russell, auteur de deux essais). Avec ce recrutement, les Ciel et Blanc confirment leur volonté d'évoluer vers un jeu plus rapide et offensif depuis leur emménagement sur le synthétique de la U Arena la saison dernière.

Le club de Jacky Lorenzetti, bien décidé cette année à dépoussiérer l'armoire à trophée non garnie depuis 2016, retrouvera son antre dimanche prochain pour un choc face à Clermont. Le champion 2017 est encore plus revanchard après avoir manqué au printemps la phase finale pour la première fois depuis 2006. Et a également impressionné samedi, cependant à domicile et face à Agen (67-23), promis à la lutte pour le maintien et en tête à la pause (16-15).

. Paris montre les muscles

Deux autres équipes l'ont emporté avec le point de bonus offensif: Bordeaux-Bègles (41-19 contre Pau) et le Stade Français, large vainqueur à Perpignan (46-15), qui faisait son retour dans l'élite après quatre ans de disette. Le Top 14, les Parisiens comptent bien y jouer un rôle cette saison, après avoir manqué la qualification ces trois dernières années (avec des 12e places en 2016 et 2018).

Pour cela, après un premier exercice de transition, le milliardaire suisse d'origine allemande Hans-Peter Wild a sorti le chéquier: recrutement de Gaël Fickou, Yoann Maestri et Nicolas Sanchez pour le terrain, et d'Heyneke Meyer sur le banc. L'ancien sélectionneur des Springboks est venu avec une cohorte de spécialistes (dont Paul O'Connell pour la touche et Pieter De Villiers pour les avants) afin d'inculquer professionnalisme et culture de la gagne. Son apport semble déjà visible, tant les Parisiens n'avaient jamais paru aussi affûtés pour la reprise ces dernières saisons.

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