Raid ayant tué 40 enfants au Yémen: la coalition admet des "erreurs"

Raid ayant tué 40 enfants au Yémen: la coalition admet des "erreurs"
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La coalition sous commandement saoudien, qui intervient dans le conflit au Yémen, a reconnu samedi des "erreurs" dans un raid mené en août qui a coûté la vie à 51 personnes dont 40 enfants.

La frappe a visé le 9 août un bus transportant des enfants sur un marché très fréquenté de Dahyan, dans la province de Saada, fief des rebelles Houthis dans le nord du Yémen. Elle a été attribuée aussitôt à la coalition qui aide le pouvoir face aux rebelles.

Ce carnage a suscité une vague de réprobation internationale et des appels à l'ouverture d'une enquête. Le conseil de sécurité de l'ONU avait appelé à une enquête "crédible et transparente".

La coalition a affirmé avoir visé un bus transportant des rebelles, en évoquant des "dommages collatéraux".

Samedi, lors d'une conférence de presse à Ryad, Mansour al-Mansour, porte-parole de la commission chargée des enquêtes sur les raids au sein de la coalition, a de nouveau affirmé que le bus transportait, selon des informations des services de renseignements, "des leaders Houthis" et que certains rebelles ont péri.

Mais la frappe a aussi "causé des dommages collatéraux", a-t-il ajouté, en allusion à la mort des enfants, et les responsables doivent être "punis".

L'une des "erreurs" est qu"'un ordre avait été donné pour ne pas cibler le bus qui se trouvait au milieu des civils, mais cet ordre est arrivé en retard", a ajouté le responsable saoudien. Une autre "erreur" est que "la cible ne constituait pas un danger immédiat et que cibler le bus dans une zone résidentielle n'était pas justifié à ce moment-là".

La coalition a été accusée d'avoir commis de nombreuses bavures contre des civils dans le conflit au Yémen, où les Houthis sont soutenus par l'Iran, principal rival régional de l'Arabie saoudite.

Elle en a reconnu certaines, mais accuse régulièrement les Houthis de se mêler aux civils ou de les utiliser comme boucliers humains.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Orbán à l'ouverture de la campagne du Fidesz : ce que fait Bruxelles, c'est jouer avec le feu, c'est tenter Dieu

Frappes mortelles russes sur le centre de l'Ukraine, Kyiv affirme avoir abattu un bombardier russe

Apparente attaque israélienne en Iran : l'AIEA essaie de rassurer