Top 14: Plisson tire Paris du sommeil et d'un mauvais pas

Top 14: Plisson tire Paris du sommeil et d'un mauvais pas
Par AFP
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Deux passes géniales, deux essais: l'ouvreur Jules Plisson a été décisif pour tirer le Stade Français d'un mauvais pas face à l'Union Bordeaux-Bègles, battue 20-8 au terme d'une rencontre soporifique samedi lors de la 2e journée de Top 14.

Vainqueur bonifié à Perpignan (46-15) lors de la 1re journée, le Stade Français poursuit son début de saison idéal mais n'a pas franchement séduit.

Le club de la capitale, aux moyens considérablement renforcés par son propriétaire Hans-Peter Wild, avait trouvé un slogan pour cette première rencontre à domicile de la saison: "Paris s'éveille". Mais les 12.000 spectateurs du stade Jean-Bouin, qui n'était plus habitué à de telles affluences, auraient plutôt pu s'endormir.

La machine parisienne, qui comptait pour la première fois dans ses rangs les recrues Gaël Fickou et Yoann Maestri, a mis la moitié du match à se lancer. Il a fallu attendre 22 minutes pour voir une première offensive sérieuse, cependant annihilée par un jeu au pied peu concluant de Julien Arias.

"On fait beaucoup de fautes en défense. On est pénalisé onze fois en première mi-temps, ce qui est énorme. On se précipite et on dégueule le ballon", a déploré Plisson.

Après la pause, l'ouvreur a sonné la révolte en deux temps: une chistera pour Waisea (44e, 13-8), puis une double sautée pour Kylian Hamdaoui en bout de ligne (51e, 20-8) et l'affaire était pliée. "On s'est dit qu'il fallait tenir le ballon et leur imposer de grosses séquences de jeu. On a joué un jeu plus simple et on marque deux beaux essais", a-t-il commenté.

Le N.10 n'a pas rendu une copie parfaite pour autant, loin s'en faut, ratant notamment deux touches (26e, 73e). Mais les Bordelais ont été tout aussi brouillons en collectionnant les en-avants.

L'UBB a pourtant mené 8-6 à la pause grâce à un essai bien amené de Blair Connor, servi le long de la touche par Romain Buros et qui a résisté au retour de Piet van Zyl sans mettre les pieds en touche. Mais elle n'a pas tenu la longueur.

"C'est rageant", peste le demi de mêlée Baptiste Serin, sorti deux fois sur protocole commotion. "On est dans le match mais il y a un moment où on subit trop et où on lâche parce que c'est compliqué quand l'équipe adverse avance sur tous les duels. (...) Avec tous ces ballons perdus, c'est difficile de gagner des matches."

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