Attaquer Idleb : Téhéran soutient Damas, Washington les met en garde

Attaquer Idleb : Téhéran soutient Damas, Washington les met en garde
Tous droits réservés 
Par Euronews avec AFP, Reuters, APTN
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le chef de la diplomatie iranienne est venu soutenir Bachar al-Assad pour "purger la province d'Idleb des terroristes". Après les Nations unies, Washington met en garde Damas, Téhéran et Moscou contre une potentielle tragédie.

PUBLICITÉ

Les Etats-Unis ont mis en garde la Syrie, l'Iran et la Russie contre une offensive à Idleb, dernière région syrienne contrôlée par la rébellion, alors que le chef de la diplomatie iranienne Mohammed Javad Zarif venait de rencontrer Bachar al-Assad à Damas.

Une visite surprise, de soutien de l'Iran au régime syrien dans la perspective de l'offensive d'Idleb. Mais pour Washington, attaquer cette province rebelle pourrait provoquer une "tragédie humaine" et l'Iran et la Russie commettraient une grave erreur humanitaire en prenant part à une telle opération.

"Des centaines de milliers de personnes pourraient être tuées, ne laissons pas cela se produire",  a tweeté Donald Trump.

Depuis plusieurs semaines, le régime de Damas masse ses troupes aux abords de la province d'Idleb, située dans le nord-ouest de la Syrie, à la frontière avec la Turquie. Pour Assad et son allié russe, il s'agit de purger le pays des terroristes, notamment des djihadistes de Hayat Tahrir al-Cham, un groupe dominé par les combattants de l'ex-branche syrienne d'al-Qaïda.

Mais la Turquie, marraine de certains groupoes rebelles de cette région, a elle aussi déployé des troupes dans la province d'Idelb. Elle cherche pour sa part à éviter un assaut qui provoquerait un nouvel afflux massif de réfugiés sur son territoire.

Les Nations Unies et des ONG ont averti qu'une attaque d'envergure sur Idleb pourrait entraîner une catastrophe humanitaire d'une ampleur inédite depuis le déclenchement du conflit syrien en 2011.

La visite du chef de la diplomatie iranienne à Damas est intervenue quelques jours avant un sommet tripartite sur la Syrie qui doit réunir en Iran vendredi 7 septembre les présidents russe Vladimir Poutine, iranien Hassan Rohani et turc Recep Tayyip Erdogan.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Offensive d'Idleb : "il y a urgence" dit l'ONU

L'armée syrienne bombarde la province rebelle d'Idlib

No Comment : en Syrie, les manifestations anti-Assad se poursuivent dans le sud