Bangladesh: pas d'essence pour les motard sans casques

Une intersection à Dacca, le 23 juillet 2017
Une intersection à Dacca, le 23 juillet 2017 Tous droits réservés Munir UZ ZAMAN
Tous droits réservés Munir UZ ZAMAN
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Les motards non équipés de casques dans la capitale du Bangladesh sont désormais interdits de faire le plein aux stations-service, a décrété la police locale dans le but de renforcer la sécurité routière suite à des manifestations massives.

"Les stations-essence ont déjà reçu l'ordre de ne pas vendre de carburant à tout motard ne portant pas de casque", a déclaré mardi le chef de la police de Dacca, Asaduzzaman Mia.

Les autorités de la mégapole d'environ 20 millions d'habitants ont également limité à deux le nombre de personnes autorisées sur une moto et stipulé que même le passager arrière devait porter un casque, ce qui est rarement le cas.

Début août, des dizaines de milliers d'étudiants, protestant après la mort de deux jeunes percutés par un bus qui roulait trop vite, ont paralysé plusieurs villes du pays dont Dacca. Les observateurs y ont aussi vu une expression de colère contre le régime de la Première ministre Sheikh Hasina.

Suite aux manifestations, violemment réprimées, le gouvernement a approuvé une nouvelle loi sur les transports, prévoyant des sanctions plus lourdes envers les contrevenants.

Les routes du Bangladesh sont particulièrement meurtrières. Elles coûtent la vie à 12.000 personnes par an dans cette nation de 160 millions d'habitants, selon une société privée recensant les accidents.

Durant les vacances de l'Aïd el-Adha fin août, 259 personnes sont ainsi mortes et 960 ont été blessées dans 237 accidents de la route en l'espace de 13 jours.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Orbán à l'ouverture de la campagne du Fidesz : ce que fait Bruxelles, c'est jouer avec le feu, c'est tenter Dieu

Frappes mortelles russes sur le centre de l'Ukraine, Kyiv affirme avoir abattu un bombardier russe

Apparente attaque israélienne en Iran : l'AIEA essaie de rassurer