Top 14: le Racing, "la bonne décision pour devenir un meilleur joueur" estime Russell

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Par AFP
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Venir jouer au Racing 92, dans un pays dont il ne connaît pas la langue et où il sera en concurrence avec le Sud-Africain Pat Lambie, était "la bonne décision pour devenir un meilleur joueur", estime l'ouvreur écossais Finn Russell.

Si l'imprévisible N.10, capable des plus belles passes et prises d'intervalle mais aussi de gros ratés, a connu des débuts tonitruants en Top 14 face à Toulon (victoire 25-9), sa première sortie à l'Arena contre Clermont s'est soldée par un cuisant échec (défaite 40-17).

Q: Le mot "heureux" revient toujours dans votre bouche. Alors, cette première défaite avec le Racing?

R: "Evidemment, on en sort frustré. On ne peut pas être ravi quand on est battu et qu'on ne joue pas bien. Et oui, je suis généralement de bonne humeur, mais il y a aussi des moments où l'on peut être frustré et un peu déprimé. Mais en tant que joueur, les délais sont courts avant le match suivant donc il faut arrêter de se lamenter sur son sort et se préparer à repartir, retrouver l'état d'esprit pour rentrer de nouveau dans le vif du sujet. On passe vite au match d'après."

Q: L'ouvreur irlandais Jonathan Sexton est passé par le Racing 92 il y a cinq ans, sans succès. N'avez-pas eu peur de vivre le même parcours?

R: "Le jeu a beaucoup évolué depuis cinq ans. J'ai parlé aux entraîneurs, ils savent très bien ce qu'est le rugby moderne. Greg Townsend (le sélectionneur écossais) connaît "Toto" (Laurent Travers, l'entraîneur des avants du Racing avec qui il a joué à Brive entre 1998 et 2000) et ils ont beaucoup communiqué. Townsend veut les joueurs d'Ecosse en meilleure forme possible pour les tests. Il n'a pas eu peur, il sait à quoi ressemble le rugby français et pourquoi je suis venu ici. Je savais que c'était la bonne décision pour moi, pour devenir un meilleur joueur."

Q: Laurent Labit, l'entraîneur des arrières, s'est dit prêt à vous laisser beaucoup de liberté et de temps...

R: "Le style de jeu pratiqué ici me donne, comme à chaque joueur, la liberté de jouer comme je veux. Nous avons un plan de jeu avec lequel nous pouvons jouer très directement, avec les avants, ou écarter et utiliser les arrières. Cela dépend de chaque match, c'est un système très flexible et j'adore cela. Et puis tout le monde fait des erreurs. Etre ouvreur dans une nouvelle équipe, avec une autre langue est compliqué et je ne peux pas faire comme si je comprenais tout. C'est encore très tôt pour moi, je suis ici depuis deux mois. Plus tôt je commencerai à parler français, plus vite je pourrai comprendre."

Propos recueillis par Pierrick YVON

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